C'est fait. Cherif El-Ouazzani enfilera de nouveau son costume, ou plutôt son survêtement d'entraîneur dès cette semaine. Après une saison, il est vrai, tronquée par la pandémie mondiale de coronavirus, dans le fauteuil de directeur général -sans de véritables prérogatives- du Mouloudia d'Oran, le revoilà une nouvelle fois sur le green. S'étant engagé, dimanche après-midi, pour une année au Rapid de Relizane, Si Tahar entamera le job dans moins d'une semaine. "Le RCR et son président Hamri me voulaient depuis déjà un bon moment. Je préférais à chaque fois temporiser par rapport à ma situation floue au MCO et sur laquelle il serait inintéressant de revenir en ce moment précis. Lors de notre rencontre ce dimanche, nous avons rapidement trouvé un accord final. J'ai alors signé un contrat d'une saison. Je reviendrai à Relizane, dimanche, pour entamer les préparatifs de la nouvelle saison", nous indiquait dans la foulée le vainqueur de la Coupe d'Algérie avec l'USM Bel-Abbès en 2018. Pour l'aider dans sa nouvelle mission, Cherif El-Ouazzani a reconstitué le staff du MCO de la saison précédente. "J'aurai à mes côtés Sebbah Benyagoub et Mechri Bachir en tant qu'assistants. Abdeslam Benabdallah s'occupera, de son côté, des gardiens de but alors que Zoubir Ouasti nous sera d'un grand apport en tant que manager général, puisqu'il a déjà évolué au Rapid et connaît bien le contexte", précisera le nouveau patron technique du RCR, pour lequel "l'objectif à fixer doit être raisonnable". "Tout le monde aimerait jouer les premiers rôles. Mais au RCR, qui vient juste de retrouver l'élite nationale, j'estime que le maintien sera déjà une grande victoire. Au président Hamri, j'ai laissé le soin de dresser la liste de l'effectif professionnel. Puisque je ne connais pas assez bien l'équipe et les joueurs, je ne voudrais pas faire de choix hâtifs pour les regretter par la suite. Sinon, si je constate des manques au niveau de certains postes à pourvoir, il est clair que j'en ferais référence au président pour que des éléments soient recrutés", soulignera, du reste, Si Tahar Cherif El-Ouazzani.
