Remontés contre l'agence commerciale de distribution du gaz et de l'électricité, les souscripteurs AADL ont adressé un rapport au chef de l'exécutif. Factures de consommation salées, indices et adresses erronés des abonnés et erreurs comptables à la pelle, autant de points qui font que la colère gronde sérieusement chez les souscripteurs au programme AADL2 de Tamanrasset. Très remontée contre l'agence commerciale de distribution du gaz et de l'électricité, l'association des souscripteurs à cette formule d'habitat a adressé un rapport au chef de l'exécutif dénonçant ces irrégularités, mais surtout "l'amateurisme et les bévues itératives" des agents du service chargé de la facturation. "On a tous compris que la situation que traverse notre pays, à l'instar de tous les pays du monde également affectés par la crise sanitaire, impose certaines alternatives à la relève conventionnelle. Les factures d'électricité et de gaz ont été donc établies suivant la technique de la télérelève et sur la base de la consommation moyenne du dernier trimestre, puisque les agents de Sonelgaz ne pouvaient pas effectuer le prélèvement sur les compteurs à cause des restrictions liées au confinement sanitaire. Cependant, ce qui a été fait pour les abonnés de la nouvelle cité AADL d'Assoro est le pur fruit d'une gestion hasardeuse, voire aléatoire de la crise", tonne le président de l'association, Youcef Babker. Et de préciser que de nombreux souscripteurs ont été surpris par le montant élevé de leur facture et les cumuls de consommation mal répartis. "Puisque la facturation devait se faire d'une manière approximative sur la base de la consommation du dernier trimestre, Sonelgaz doit nous expliquer comment elle a obtenu le calcul des consommations de certains abonnés appelés à payer trois fois le montant du trimestre de référence. C'est juste absurde", s'écrie M. Babker, qui dit avoir saisi l'agence en question, mais n'a toujours pas eu de réponse formelle. À la direction locale de distribution du gaz et de l'électricité, on a assuré que le problème a été pris en charge. Même réponse de la part de l'agence commerciale de la filiale du Groupe Sonelgaz, où l'on a assuré que la rectification des coordonnées des clients, des indices et adresses erronés ainsi que l'addition des indices relatifs aux consommations du gaz ont été effectuées. Pour ce qui des échéanciers proposés pour pouvoir s'acquitter des cumuls mal répartis, le préposé au guichet a indiqué que "la décision relève de la direction de wilaya". Après plus de 20 jours de tergiversations et sans plus attendre que cette fameuse décision soit prise au niveau local, l'association des souscripteurs décide d'outrepasser l'agence mise en cause, en saisissant directement le wali et la direction générale du Groupe Sonelgaz, les pressant d'intervenir pour venir à bout de ce problème qui n'a que trop duré. Par ailleurs, d'autres écueils, non moins graves, ont été soulevés dans le rapport dont nous détenons une copie. En plus des problèmes d'assainissement et de manque d'espaces de jeux et de détente pour les enfants de la cité, l'association interpelle les autorités compétentes sur la propagation préoccupante du béton illicite et sur le détournement des assiettes foncières destinées à abriter les projets d'infrastructures d'accompagnement pour lesquelles des études ont été déjà engagées par la direction locale d'urbanisme, d'architecture et des constructions et la direction des équipements publics.
