Situé non loin du centre de la commune de Labiodh Medjadja, à une quinzaine de kilomètres au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef, le douar d'Ouled Benchebra, dont le nombre d'habitants augmente d'année en année, manque cruellement d'eau potable en raison de la vétusté des conduites, et de plusieurs autres commodités d'une vie décente. "Non seulement, nous manquons de tout, mais nous sommes depuis longtemps délaissés et marginalisés", pestent de nombreux citoyens de ce douar. Bien que leurs préoccupations demeurent nombreuses, les habitants d'Ouled Benchebra insistent surtout sur le problème du manque d'eau potable, et de celui de l'état des routes. "Ce n'est pas l'eau qui est inexistante ici, car notre région regorge de nappes phréatiques qui peuvent alimenter en AEP et en abondance toute une ville. Ce sont surtout les conduites qui devaient nous alimenter en eau qui ne fonctionnent presque plus. Endommagées à plusieurs niveaux depuis bien longtemps, celles-ci n'ont jamais fait l'objet d'une quelconque réparation", expliquent plusieurs habitants. Pour ce qui est de l'état de la route principale du village et de l'ensemble de ses ruelles, elles sont toutes impraticables, déplorent-ils. "Tout comme les conduites d'AEP, la route principale qui relie notre douar aux autres villages, ainsi que les ruelles à l'intérieur de nos quartiers se trouvent, depuis des années dans un état plus que lamentable. Les dégradations subies s'amplifient, car jamais réparées malgré nos incessantes missives adressées aux responsables concernés. En hiver, on patauge dans la boue et dans les gigantesques flaques d'eau, et en été, on respire de la poussière, sans compter les odeurs répugnantes qui envahissent même l'intérieur de nos domiciles et de nos locaux commerciaux", s'indignent les citoyens à Ouled Benchebra.
