Pas moins de 33% des établissements du primaire à l'échelle de la wilaya de Relizane servent encore des repas froids à leurs élèves, a déploré le directeur de l'éducation nationale de la wilaya de Relizane, M. Barkati Lakhdar. La raison ? C'est que les écoles en question sont ou bien dépourvues de cantines, ou bien manquant cruellement de personnel pour en assurer le service, a-t-il expliqué. Il faut dire qu'il y a un déficit dans les effectifs d'employés au niveau des établissements. Et, selon certains directeurs d'établissement, il arrive que des enseignants assurent certains services, comme celui de "plongeur" par exemple. Selon ces chefs d'établissement toujours, la majorité écrasante des employés est recrutée dans le cadre des différents dispositifs d'aide à l'emploi, Anem ou DAS. C'est-à-dire qu'en général ils n'ont pas les qualifications qu'il faut et que, bien souvent, il faut les former sur le tas. "Pour cette année, nous n'avons été renforcés que par des travailleurs recrutés dans le cadre du filet social", a appuyé le directeur de l'éducation de la wilaya, avant de préciser : "Nous avions demandé un renfort d'employés au moins pour combler le déficit que connaissent les 458 écoles de la wilaya." Face à la persistance de ce problème de manque de main-d'œuvre, ce n'est pas évident d'envisager une généralisation du repas chaud dans toutes les écoles. Il y a lieu de savoir que sur un ensemble de 458 écoles, 304 sont pourvues de cantine, soit un taux de couverture de 66,37%.
