Le manager du CSC, Yacine Bezzaz, compte faire une grande purge dans l'effectif lors du prochain mercato où le CSC devrait se séparer de 6 à 8 joueurs. Une "purge" dans l'effectif devenue essentielle, selon le manager du club, qui nous a confié juste après la défaite face au MCO : "Hamdi n'a pas de baguette magique et ne peut régler les problèmes de l'équipe en une semaine, car, il faut le dire, il y a eu des erreurs manifestes de casting lors du recrutement estival, et il est clair que l'on doit impérativement corriger afin de donner un autre souffle à l'équipe." Et d'ajouter : "Nous avons des joueurs qui ont montré leurs limites au fil des rencontres. Il suffit que l'on tombe sur une équipe bien organisée, comme ce fut le cas face au MCO, pour que nos joueurs ne trouvent plus leurs repères sur le terrain et s'inclinent facilement." À vrai dire, Bezzaz pointe un doigt accusateur sur l'ancien staff technique, conduit par Amrani, qui a validé le recrutement d'intersaison en compagnie du manager général, Medjoudj. Ainsi, en concertation avec le staff technique, le CSC devrait libérer entre 6 et 8 joueurs qui n'ont pas vraiment "brillé" en ce début de saison, et même si pour l'heure rien n'a filtré sur leur identité, certains joueurs sont déjà dans le collimateur, à commencer par le centre avant Bentahar Djanit et Derradji, ainsi que les défenseurs Benyahia, Mameri et Redjimi, qui ont pour leur part peu été utilisés, et cela, pour permettre ainsi aux nouvelles têtes d'être qualifiées au prochain mercato. À ce propos, les propriétaires du club et le manager ne semblent pas être sur la même longueur d'onde. En effet, si l'ENTP souhaite pour sa part un renfort de choix et de qualité avec des joueurs confirmés afin de dynamiser le compartiment offensif, à l'image de l'ex-international Djabou, récemment libéré du MCA, et autres Merzoughi, l'actuel attaquant de la JSMS, Bezzaz, de son côté, et selon nos sources, aurait d'autres visions et aurait déjà fait son choix, puisque il aurait entrepris des négociations et conclu avec trois "attaquants émigrés" ! Un bras de fer est, semble-t-il, en devenir.
