La FAF ne précise pas le montant versé à Lucas Alcaraz et à ses adjoints. Cependant, le montant versé n'est pas loin du verdict de la FIFA, c'est-à-dire 1,5 million d'euros (environ 28 milliards de centimes). Selon les rapports moral et financier élaborés par la FAF, dont Liberté détient une copie, en perspective de l'assemblée générale ordinaire prévue le 5 avril à l'hôtel Sheraton, un arrangement à l'amiable a été trouvé avec l'ancien coach national, l'Espagnol Lucas Alcaraz. "Le cas de l'entraîneur national Alcaraz a trouvé sa solution à l'amiable avec ses avocats suite à l'introduction de cette affaire de paiement de ses indemnités au TAS de Lausanne", lit-on dans le rapport. Dans un communiqué publié le 5 avril 2020 sur son site officiel, la Fédération algérienne de football avait révélé une première décision de la FIFA en faveur de l'ex-entraîneur national Lucas Alcaraz et de ses adjoints dans l'affaire qui les opposait à la FAF. En vertu de ce verdict de la commission du statut du joueur de la fédération mondiale, la FAF a été sommée de payer la somme globale de 1,5 million d'euros (environ 28 milliards de centimes) à Alcaraz afin de dédommager un licenciement intervenu en octobre 2017, considéré par l'intéressé comme "abusif et unilatéral". La FAF ne précise pas le montant versé à Lucas Alcaraz et à ses adjoints. Cependant, le montant versé n'est pas loin du verdict de la FIFA, c'est à dire 1,5 million d'euros (environ 28 milliards de centimes). Les décisions concernant l'ancien sélectionneur national et ses deux adjoints sont rendues en premier ressort par la FIFA et donc susceptibles d'appel. Du coup, la FAF a déposé un recours au TAS de Lausanne qui devait statuer en dernier ressort avant cet arrangement à l'amiable. "Ces décisions font l'objet d'appel toujours en cours auprès du Tribunal arbitral du sport de Lausanne, qui n'a pas rendu sa décision à ce jour. En droit, toute décision rendue par n'importe quelle juridiction ordinaire ou sportive ne pourra en aucun cas être définitive et revêtue de l'autorité de la chose jugée qu'après épuisement de toutes les voies de recours. Ce n'est pas le cas en l'espèce. Les décisions concernant l'ancien sélectionneur national et ses deux adjoints sont rendues en premier ressort et donc susceptibles d'appel. Ce qui est le cas", avait pourtant expliqué la FAF. Il faut rappeler que sa nomination en avril 2017 avait déjà suscité un tollé général en Algérie en raison de son CV très maigre et surtout de son inexpérience flagrante sur le plan international. Mais la FAF a tenu à entériner son choix contre vents et marées. Pis, elle a signé avec le technicien espagnol un contrat largement défavorable qui ne protège guère les intérêts de la fédération, dans la mesure où Alcaraz avait un contrat en béton avec, comme seul objectif, la qualification à la phase finale de la CAN 2019. Or, lors de son limogeage en octobre 2017, soit à peine cinq mois après sa nomination (un record), les Verts avaient encore des chances de se qualifier à la CAN.