Le président du conseil d'administration de l'Entente de Sétif, Abdelhakim Serrar, a critiqué le report du verdict de l'affaire ESS-RCR par la commission de discipline de la LFP. "Je n'ai toujours pas compris pourquoi la commission de discipline de la LFP n'a pas tranché dans cette affaire pourtant claire comme de l'eau de roche. Il y a à peine quelques semaines, elle a traité une affaire identique (PAC-JSS) dans les 24 heures qui ont suivi les réserves formulées par le PAC et a même rendu son verdict. Aujourd'hui, on nous dit que le dossier demeure ouvert pour complément d'information. Or l'affaire est simple : le joueur du Rapid de Relizane a bel et bien écopé de 4 avertissements et qu'il n'a pas purgé sa sanction. Nous l'avons démontré lors des réserves que nous avons formulées en bonne et due forme. Nous réclamons donc les trois points du match. C'est notre droit. En principe, le verdict devait tomber le jour de la séance tenue mardi. Je pense que cette commission a voulu traiter les deux affaires en même temps, celle des réserves et celle du PCR, elle pouvait trancher sur les réserves en nous donnant gain de cause, et lors de la séance de jeudi, elle nous sanctionne financièrement, comme le stipule le règlement en matière de Covid-19 où il est clairement mentionné que le club qui ne présente pas de PCR est passible d'une amende de 200 000 DA, alors que nous on a présenté un PCR qui date de huit jours pour les raisons suivantes : l'équipe s'est déplacée, puisqu'on nous exige des PCR de 72 heures avant le match, jeudi était jour de l'Aïd El-Fitr, vendredi l'équipe s'est déplacée à Chlef et samedi vers Relizane, donc on n'avait pas de temps pour le faire, d'où la présentation de notre PCR de huit jours. Il était réel, pas falsifié. On ne mange pas de ce pain-là. L'Entente est un club respecté qui ne badine pas avec sa notoriété. Cela dit, je m'interroge réellement sur les tergiversations et les motivations réelles dans le traitement de cette affaire", a dénoncé Serrar au cours d'une conférence de presse tenue au siège du club à Sétif. Il n'a pas hésité de tirer à boulets rouges sur ceux qui veulent écarter son club de la course au titre. "L'année passée, on était classé premier, on s'est retrouvé à la 4e position, tout en nous écartant de la participation à la LDC africaine. On était à deux doigts de remporter la coupe d'Algérie, on nous a écartés. Cette année, j'ai comme l'impression que la position de leader du championnat qu'on occupe haut la main dérange certaines parties qui veulent manigancer afin de nous écarter de la course au titre. On ne se taira pas", martèle Serrar. RACHID ABBAD