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Le racket... au quotidien
SETIF
Publié dans Liberté le 24 - 10 - 2005

Les rues et les abords des marchés sont investis par des jeunes armés de gourdins. Ils vous proposent d'une façon musclée leurs services à 30 DA et ce, au su et au vu des autorités, sinon gare aux représailles !
La ville de Sétif, de par le nombre sans cesse croissant de ses habitants et de ses véhicules et son nouveau “statut” de ville refuge, connaît un sérieux problème de stationnement. les automobilistes ne savent plus où donner de la tête, car désemparés devant le manque flagrant de parkings. Qu'à cela ne tienne !
La solution de facilité est vite trouvée, encouragée par la passivité, voire la complicité des pouvoirs publics. Devant un chômage endémique, des petits malins, sans doute plus doués et plus imaginatifs que les autres, possédant le profil exigé pour la circonstance se sont transformés en de véritables cerbères. Ainsi, toutes les rues qui connaissent une intense activité commerciale, tous les points qui attirent, de par leurs activités spécifiques, une forte affluence (postes, banques, administrations et établissements scolaires), les abords des marchés du centre-ville, sont investis par ces individus à l'air dissuasif, armés de gourdins, qui vous proposent d'une façon “musclée” leurs services. Vous déboursez 30 DA et votre véhicule sera bien gardé, sinon gare aux représailles !
Tout cela dans l'illégalité et l'impunité les plus totales. De nombreux citoyens ont été tout bonnement “tabassés” pour avoir refusé de se laisser faire. À croire qu'il n'existe pas d'autorité dans cette cité. Ces pratiques qui se sont exacerbées durant ce mois de ramadan sont intolérables. Les propriétaires de véhicule sont terrorisés et le terme n'est pas fort. “Non protégés par qui de droit, ils abdiquent, se demandant dans quelle planète ils vivent”, nous diront plusieurs personnes ulcérées par ce qu'ils voient, spectacle devenu dangereusement banal. Se sentant impunis, ces gardiens investissent chaque jour plus d'espace et bientôt pas une rue de la ville n'échappera à leur diktat. Pour l'anecdote, un monsieur s'est vu exiger le montant de son stationnement devant… son propre domicile !
De même pour les commerçants qui disposent des chaises, des échelles et toutes sortes d'objets devant leur boutique pour empêcher le stationnement. Ils “réservent” cet espace à leur fourgon qui arrivera dans une heure ou plus… Pourtant, il existe une réglementation bien claire à ce sujet. Il est possible de payer à l'année la place réservée et de voir son bout de trottoir peint en rouge et blanc. Pour cela, il suffit de prendre attache avec les services de l'APC.
Farid Benabid


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