Les services de police ont procédé, hier matin, vers 10h30, à l'interpellation de deux jeunes militants associatifs, Sofiane Azib et Nadir Amari, alors qu'ils se trouvaient sur la symbolique placette Katia-Bengana, située en plein centre-ville d'Aokas, à l'est de Béjaïa. Conduits au siège de la sûreté de daïra d'Aokas, les deux animateurs associatifs seront relâchés vers 16h, sans encourir aucune poursuite judiciaire, nous a fait savoir Karim Djidjeli, un militant actif du Hirak dans cette ville côtière. Selon lui, un important dispositif policier a investi la célèbre placette d'Aokas, très tôt hier, afin d'empêcher la tenue de toute manifestation sur les lieux. Il faut souligner que cette intervention musclée des éléments de la Sûreté nationale a eu lieu à la suite du filtrage d'une information faisant état de l'organisation, dans la matinée d'hier, d'une marche citoyenne depuis la placette Katia-Bengana. Par ailleurs, il y a lieu de signaler que dans l'après-midi de vendredi dernier, vers 14h, les services de sécurité ont également arrêté quatre citoyens aux alentours de la maison de la culture Taos-Amrouche de Béjaïa. Il s'agit de Meziane Hamour, de Hamza Hamour, de Lotfi Hamou et de Ferhat Boutouil, lesquels ont été soupçonnés de vouloir initier une marche au chef-lieu de wilaya. Ces derniers ont été libérés quelques heures après leur arrestation, a indiqué le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).