Le projet de bitumage lancé par les autorités n'a pas concerné l'ensemble des rues et routes d'El Tarf. Il a touché seulement les principales artères du chef-lieu de wilaya. À la faveur de la relance économique, depuis plus de cinq mois, l'on assiste à une opération de grande envergure de bitumage des principales avenues et artères constituant le chef-lieu de la wilaya d'El Tarf. Cette opération les a rendues praticables au grand bonheur, non seulement des propriétaires de véhicules ayant souffert des années durant, mais également, de la population. Toutefois, des ruelles situées dans le même périmètre, du côté du nouveau commissariat de police ou celle donnant sur la nouvelle cité, direction du centre de formation, les cités SAS, n'en ont pas bénéficié, ce qui est pourtant en mesure de changer leur physionomie et soulager, du coup, les citoyens qui les empruntent pour regagner leurs logements sis à la nouvelle cité dortoir. Notons que l'asphalte au niveau de ces venelles est quasiment inexistant, n'ayant pas été refaites depuis la nuit des temps. D'autres ont été défoncées après les travaux de pose des canalisations d'eau potable, évacuation des eaux usées, canalisation du gaz naturel, câbles téléphoniques, etc. Ainsi donc, les clauses engagées par des sociétés et entreprises de réalisation ne sont toujours pas respectées. Des lacunes qui causent de graves préjudices au contribuable qui continue de payer, seul, la facture des... privations. En tout état de cause, ces ruelles ne sont pas prises en charge, du moment qu'elles se trouvent souvent à l'abri des regards des officiels et des indiscrets et, sans doute, la seule raison plausible qui a fait que l'on ne va pas juger utile de procéder à leur goudronnage. En fait, plusieurs artères ne nécessitaient pas de nouveaux revêtements, comparativement à d'autres, qui en ont grand besoin et attendent toujours qu'on veuille bien se rendre compte de leur dégradation, à l'image de cette chaussée de Haï Rekab, qui choque les visiteurs par son aspect hideux et ses nids-de-poule, dus à la pluie torrentielle qui s'est abattue sur la ville, en ce début de saison automnale. Ainsi, l'état lamentable de ces rues endommagées et détériorées indispose-t-il ceux qui les empruntent à se demander quand viendra le jour où l'on va leur assurer la commodité du passage dans les rues, places et voies publiques. Tahar Boudjemaâ