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Interminables consultations politiques au Mali
Boycottées par une partie de la classe politique
Publié dans Liberté le 28 - 12 - 2021

Pressés par la communauté internationale, les militaires au pouvoir se sont engagés dans un processus qui semble être voué à l'échec, par manque d'adhésion d'une partie des Maliens, opposés à leur feuille de route de sortie de crise.
Les autorités maliennes dominées par les militaires ont lancé, hier, la phase finale des consultations nationales censées constituer le préalable à des élections et un retour des civils au pouvoir. Ces Assises nationales de la refondation sont présentées par les autorités comme un moment crucial de la transition ouverte après le putsch de 2020, mais boycottées par de nombreuses organisations, dont les anciens groupes armés du nord du pays, signataires de l'accord de paix et de réconciliation, issu du processus d'Alger.
Réunis autour du Cadre statégique permanent (CSP), les anciens groupes rebelles affirment n'avoir pas été consultés dans l'élboration du document devant servir de base de discussions à ces assises. Les partisans de l'influent imam, Mahmoud Dicko, ont, eux aussi, boycotté ces assises, ainsi que d'autres formations politiques et organisations de la société civile, qui dénoncent la mainmise des militaires putschistes sur le pouvoir à Bamako et surtout leur volonté de le garder au-delà de la période de transition qui doit s'achever dans deux mois.
Par ailleurs, les consultations lancées, hier, vont durer quatre jours et vont permettre de "faire le diagnostic sans complaisance de l'état de la nation, d'en tirer les meilleures leçons, d'analyser en profondeur la situation globale du pays", a déclaré le colonel Assimi Goïta, président de la transition qui présidait la cérémonie d'ouverture. "Il vous reviendra également de faire des propositions concrètes, de construire une solution de sortie de crise", a-t-il indiqué aux participants.
Ces concertations devront parachever un processus qui a débuté avec des Assises des différents cercles et communes du pays. "Les Assises nationales ont pu se tenir dans 725 communes sur 749, dans 51 cercles sur 60. Elles n'ont pas pu se tenir dans les 9 cercles de Kidal et Ménaka (nord du Mali) pour des raisons sécuritaires. Elles ont été organisées dans 26 ambassades de pays de forte concentration de Maliens", a indiqué Zeïny Moulaye, président du panel qui a préparé les concertations. Ces consultations sont supposées accoucher de recommandations en vue de réformes destinées à remédier aux maux du pays pris dans la tourmente depuis le déclenchement d'insurrections indépendantiste et jihadiste en 2012. Le Mali a déjà connu de telles consultations nationales par le passé. C'est un des griefs des organisations qui ont décidé de ne pas y prendre part, avec la demande que les élections aient lieu rapidement et avec les critiques contre l'absence de véritable concertation.
Le 11 décembre, le Cadre d'échange, réunion de plusieurs partis et regroupements de partis, a jugé dans un communiqué que ces Assises n'étaient qu'une "manoeuvre dilatoire" destinée à prolonger la transition, de la part d'un gouvernement "sans repère, ni boussole". Un jour auparavant, d'autres acteurs importants, au sein d'un Cadre stratégique permanent (CSP), avaient, eux aussi, prévenu que les conclusions des Assises ne les engageraient "nullement". Le Mali a été le théâtre de deux coups d'Etat militaires en moins d'un an, en août 2020 et mai 2021.
Les militaires s'étaient engagés sous la pression de la Cédéao, médiatrice, et d'une partie de la communauté internationale, à remettre le pouvoir aux civils après des élections présidentielle et législatives programmées en février 2022. Mais les autorités ont finalement notifié à la Cédéao être dans l'incapacité de respecter le calendrier convenu.

L. M./Agences


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