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Les laboratoires d'analyses médicales sous pression
DEPISTAGE DE LA COVID-19
Publié dans Liberté le 19 - 01 - 2022

Avec une explosion des contaminations, les laboratoires d'analyses médicales privés font face à une ruée sur les tests de dépistage.
Les contaminations au coronavirus explosent. La quatrième vague tant redoutée est bien là. Elle semble s'installer dans la durée, au moins jusqu'à la mi-février, selon plusieurs experts.
"Nous n'avons pas encore atteint le pic épidémiologique. Vu la situation actuelle, tout porte à croire que l'Algérie connaîtra son pic épidémiologique dans deux semaines, vers la première semaine du mois de février. À partir de là, il faut encore attendre deux ou trois semaines pour voir les choses se stabiliser", explique, à ce propos, le professeur Mohamed Bekkat Berkani.
La crise, en tout cas, s'en fait déjà ressentir, avec notamment la ruée sur les tests de dépistage. Beaucoup de citoyens, dès les premiers symptômes (toux, fièvre, grosse fatigue), se rapprochent des laboratoires d'analyses médicales pour se faire dépister.
À Alger, les laboratoires privés ne désemplissent plus depuis plusieurs jours déjà. "Dès les premières heures de la matinée, des dizaines de personnes arrivent ici pour des prélèvements", nous affirme-t-on au laboratoire d'analyses médicales Afak, sis sur les hauteurs de la capitale, à El-Achour. Sur place, les équipes médicales se relaient pour faire face à la demande qui explose, nous explique-t-on encore.
"Nous sommes totalement dépassés", dit un médecin. Dans ce laboratoire, jusqu'à cent tests sont effectués quotidiennement depuis quelques jours. Et les cas positifs au virus Delta, combiné au variant Omicron, font froid dans le dos. "Nous n'avons jamais vu ça. Plus de 50% des tests se révèlent positifs", s'alarme encore le médecin, alors que ne nous sommes pas encore en plein pic épidémiologique.
Cette situation ne risque-t-elle pas de provoquer une pénurie sur les tests ? Rien, pour le moment, ne laisse entrevoir une raréfaction des tests à cause de la forte demande.
"Les laboratoires sont régulièrement approvisionnés et arrivent à satisfaire, dans une large mesure, la demande des citoyens", assure un médecin microbiologiste travaillant au laboratoire d'analyses médicales Bio-Ouest, dans la commune de Draria.
De nombreuses personnes occupent les salles d'attente, attendant de se faire dépister. Et comme dans le premier laboratoire, à El-Achour, la ruée sur les tests met ce laboratoire sous pression : plus de 200 tests sont effectués quotidiennement.
"Ne nous trouvons même pas de temps pour la pause déjeuner. Les citoyens arrivent par dizaines dès les premières heures de la matinée. C'est la ruée", confie le médecin microbiologiste.
Les prix des tests trop élevés
Avec la propagation rapide du variant Omicron notamment, explique-t-il encore, la demande ne fait qu'augmenter. "Il y a à peine deux semaines, entre 20 et 30 personnes seulement venaient se faire tester. En ce moment, nous réalisons jusqu'à 200 tests par jour. C'est énorme. Et la situation risque encore d'être davantage stressante car plus de 60% des personnes dépistées se révèlent positives", nous affirme-t-on. Encore que les chiffres des contaminations restent relatifs.
Ils ne révèlent pas précisément la réalité de la situation épidémiologique car beaucoup de personnes ne se font pas dépister. Et pour cause : les prix des tests restent encore élevés pour les couches populaires notamment. Avec un PCR proposé à 7 500 DA dans certains laboratoires, à 8 000 DA dans d'autres, beaucoup d'Algériens n'ont pas les moyens de s'offrir le test. Même les tests antigéniques proposés à 2 500 DA se révèlent chers pour les petites bourses.
Le professeur Mohamed Bekkat Berkani estime, à ce propos, que l'Etat aurait dû faire plus d'efforts : "Il fallait dès le départ réglementer la distribution de ces tests, avec un soutien de l'Etat. Les prix appliqués par les laboratoires privés ne sont pas à la portée des petites bourses. L'Etat aurait dû intervenir et accompagner les laboratoires pour plafonner les prix des tests, l'objectif étant de tester le plus grand nombre de personnes et, ainsi, mieux faire face à cette crise sanitaire."

Karim B.


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