Revenu de Belcourt avec trois buts dans la valise en dépit d'un premier half qui aura surpris par l'intensité qui y a été mise et les occasions vendangées par le tandem Chaouti-Guenina, le Mouloudia d'Oran jouera, aujourd'hui, une petite finale pour le maintien face à un NC Magra tout aussi dans de beaux draps. Moez Bououkaz aura, finalement, beau se démener, motiver ses troupes, tenter des leviers ou parier sur des alternatives, rien n'y fit : son équipe ne marche toujours pas comme il l'aurait souhaité. Pis, puisqu'elle s'enfonce désormais au vu de tous avec la zone rouge. 16e au classement général avec seulement douze points pris en quatorze journées de championnat, le MCO est relégable. À voir la surprenante prestation des Rouge et Blanc, vendredi, face au Chabab de Belouizdad, en première mi-temps, cette position au classement de la Ligue 1 paraît, du coup, un brin sévère pour les coéquipiers de Soufi, auteurs de quarante-cinq premières minutes dignes d'un candidat à la première moitié du tableau. Or, à reconsidérer l'œuvre dans son ensemble, seconde période y compris, de gros doutes subsistent dès lors sur les chances de voir une équipe aussi faible de caractère et si friable défensivement assurer sa pérennité parmi l'élite. D'autant plus qu'en parallèle à son manque de résultats loin d'Oran, ce MCO n'arrive pas non plus à s'imposer chez lui, au stade Ahmed-Zabana, même face à des concurrents directs pour son maintien. Et c'est ce premier plafond de verre que la formation de Bououkaz devra briser, dès aujourd'hui à partir de 14h30, face au NC Magra pour ne pas sombrer davantage et rendre sa mission-maintien encore plus compliquée qu'elle ne l'est déjà. Surtout que cette rencontre face au NCM paraît être la dernière à domicile à sa portée, avant de terminer la phase aller en accueillant le MCA à Zabana. Entre-temps, le MCO rendra visite à son vieux rival, le Widad de Tlemcen, à Birouana. Dire alors qu'une victoire est impérative pour les Oranais consistera à défoncer une porte ouverte tant la situation à El-Hamri est grave. Un succès ne fera qu'entretenir l'espoir alors que tout autre résultat équivaudrait à commencer à imaginer, dès ce mois de janvier, une inévitable descente en Ligue 2.
