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Un système perverti
Publié dans Liberté le 23 - 11 - 2005

Les activités bancaires en matière de commerce extérieur sont telles aujourd'hui qu'elles sont à la source des malversations.
Le ministre des Finances, au Sénat, a pointé du doigt les raisons de cette série de scandales bancaires qui, cumulés, pourraient se résumer au détournement d'au moins 1 milliard de dollars : complicités internes, défaillances dans l'organisation, limites du contrôle interne. Mais cette réponse reste partielle. D'abord, ces scandales dans des établissements publics ont pu être découverts grâce aux progrès jusqu'ici réalisés dans la modernisation des banques. Car une amélioration du système d'information des banques permet, aujourd'hui, de déceler plus rapidement les escroqueries et les infractions à la réglementation bancaire. Ce qui l'était beaucoup moins à l'époque de Khalifa. Un bon point donc pour les banques de la place. L'apparition d'une série de scandales bancaires le doit également à une conjoncture où se renforcent davantage les contrôles et où la Banque centrale a renforcé ses capacités de supervision des banques commerciales.
Cette situation beaucoup plus favorable à un assainissement des banques n'empêche cependant pas l'occurrence d'autres scandales. Le système moderne de paiement avec son corollaire, un système d'information plus efficient, n'est pas encore mis en place. Les activités bancaires en matière de commerce extérieur, du reste, sont telles aujourd'hui qu'elles sont à la source de ces malversations.
L'absence d'une réelle coordination entre la Banque d'Algérie, les banques commerciales, la douane, les impôts et les services du commerce explique une inflation de fausses domiciliations bancaires, d'importations fictives, de surfacturation des équipements et autres biens à des de fins de transferts illicites de capitaux.
Tout ce “banditisme bancaire” a pour origine un système bancaire perverti où chacun trouve son compte. D'une part, des personnes influentes au sein des sphères du pouvoir donnent des instructions aux banques à coups de téléphone. L'exécution de ces règles non écrites se traduit par une succession d'opérations effectuées en violation de la réglementation bancaire. D'autre part, en aval, des agents au sein des banques s'assimilent à des relais à des transactions douteuses. Les uns et les autres se sucrent. Pendant que le Trésor et les établissements publics subissent une série d'hémorragies en dinars et en devises. Il faut voir, en définitive, dans cette Algérie exsangue, les raisons de cette paupérisation généralisée à l'échelle du pays, dans un contexte paradoxalement de cumul énorme de réserves de change et de liquidités bancaires.
K. R.


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