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Café : “60 à 70% des produits commercialisés au noir”
Publicité mensongère, surtaxes, mauvaise qualité
Publié dans Liberté le 21 - 12 - 2005

C'est l'anarchie. Les pouvoirs publics sont défaillants : pas de contrôles suffisants des pratiques commerciales, pas de régulation.
La production de café en Algérie est estimée à 250 000 tonnes par an, soit deux fois et demie les besoins de consommation. Le marché est saturé. Pourtant les pouvoirs publics continuent à encourager les jeunes, à travers l'Ansej, à investir dans la torréfaction. M. Hamdani patron de l'Africafé et membre de la confédération algérienne du patronat, invité par l'Union générale des commerçants et artisans algériens, estime l'informel dans le marché du café entre 60% et 70%. Du coup, M. Hamdani souhaite que l'importation du café soit l'œuvre des torréfacteurs. En matière de consommation, l'Algérie serait classée à la 21e position par rapport à l'Europe et l'Afrique du nord, trois fois plus que le Maroc. L'algérien consomme 3 kilogrammes de café par an, en majorité du Robusta et peu d'Arabica. M. Hamdani explique que deux types de café ont produit dans le monde le robusta et l'arabica. Le robusta est coté à la bourse de Londres et l'arabica à la bourse de New York. Les torréfacteurs algériens sont donc obligés de passer par des traders pour importer le café. Trois types de torréfacteurs se disputent le marché algérien : les gros industriels, une quinzaine environ, avec une capacité de production de 5 000 tonnes chacun, les moyens, dont le nombre se situe entre 130 et 135 torréfacteurs avec une capacité de production de 400 tonnes chacun et enfin des artisans, environ 1 200 d'une capacité de 50 à 100 tonnes chacun. L'invité de l'Union générale des commerçants et artisans algériens parle de “publicité mensongère” au sujet de certains spots vus à la télévision. “Un café concentré cela n'existe pas”, souligne M. Hamdani qui ajoute avoir “saisi la télévision pour stopper ce type de publicité”. Le patron de l'Africafé juge “lourdes” les taxes appliquées à ce produit (10% de la taxe intérieure sur la consommation et 30% de droit de douane). Selon M. Hamdani, le café a généré en 2004 au trésor public 6,5 milliards de dinars en droits et taxes.
Produit de large consommation, le café, qui avait bénéficié durant des décennies de larges soutiens financiers de la part des pouvoirs public, s'est vu depuis l'engagement de l'Algérie dans l'économie de marché, soumis à la vérité des prix pour ne plus figurer sur la liste des produits subventionnés. Profitant de cette nouvelle situation, plusieurs opérateurs économiques privés ont investi le secteur pour s'ériger, aujourd'hui, comme de grands importateurs de ce produit. Aujourd'hui, on est très loin des pénuries cycliques que le marché connaissait à l'époque du monopole. Une panoplie de marques, algériennes et importées, sont proposées aux consommateurs algériens. Le marché étant saturé, certains torréfacteurs parfois font de la publicité mensongère. Les pouvoirs publics, à leur tête le ministère du commerce, devraient intervenir pour réguler un marché qui, selon les professionnels, “est contrôlé par l'informel”. La torréfaction, explique M. Hamdani, est un processus transformant les grains de café vert, mis à l'intérieur d'un torréfacteur automatique fermé, en grains cassants. Une fois torréfié, le café perd jusqu'à 20% de son poids, mais le rattrape avec une croissance de 25% de son volume.
MEziane Rabhi


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