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“Le poison en héritage”
Publié dans Liberté le 16 - 01 - 2006

RESUME : Mayssa finit par accepter la demande en mariage de Adel. Sa mère est si heureuse qu'elle lance un long cri de joie. Adel et sa sœur rentrent à Alger. A son tour, Mayssa retourne à ses cours. Adel n'a pas cherché à la voir. Au bout d'une semaine, inquiète, elle appelle chez lui. Quelqu'un lui répond que Adel les a quittés…
Il ne peut pas nous avoir quittés. S'il est parti au Sud, pour y travailler, sa famille devrait se réjouir pour lui, se dit Mayssa. Pourquoi pleurait-il ?
Elle se convint d'avoir imaginé ces pleurs. Elle rentre à la cité et va à sa chambre. Dans le couloir, elle tombe sur un groupe de filles en train de discuter. Elles sont affligées par la douleur. Mayssa s'approche d'elles et demande ce qui se passe.
- Pourquoi pleurez-vous ? Qu'est-ce qui se passe?
Les filles se tournent et écarquillent les yeux en la voyant. Elles reculent comme si elle empestait. Mayssa ne comprend pas pourquoi elles ont cette réaction.
- Comment oses-tu t'approcher de nous ? Pousse-toi !
- Mais qu'est-ce qui se passe ?
Pour réponse, elles lui tournent le dos et rentrent dans leur chambre. Mayssa fait de même et dès qu'elle entre, elle remarque le regard furtif de ses camarades. Même Lydia a le visage fermé. Elle ne comprend pas ce changement. Elles se sont vues tout à l'heure et tout allait bien. Il est évident que quelque chose s'est passée entre-temps.
- Lydia, que ce passe-t-il ?
- Tu n'es pas au courant ? Il n'y a que toi qui devrais le savoir, poursuit Lydia, en peine. Adel et sa sœur ont fait un terrible accident en rentrant de chez toi.
- Un accident ? Mais je viens d'appeler chez lui, dit Mayssa. Ils me l'auraient dit.
Quand elle se rappelle ces propos, elle a l'impression qu'on lui a coupé les jambes. Elle s'assoit lourdement, sur le bord du lit. Le cœur serré, elle comprend enfin ce qui lui a été dit au téléphone.
- Il n'est pas mort, n'est-ce pas ? Il ne nous a pas quittés, n'est-ce pas ? Il n'est pas mort ?
Mais Lydia secoue la tête. Mayssa crie de douleur.
- Depuis quand le sais-tu ?
- Une de ses cousines a repris les cours, aujourd'hui, lui apprend son amie. C'est elle qui a apporté la mauvaise nouvelle.
- Cherche-la et dis-lui de venir !
Et elle se met à pleurer sa peine sous le regard de ses camarades. Elle en tombe malade. Pendant plusieurs jours, elle ne quittera pas le lit. Elle ressent une double peine. Après toutes les rumeurs qui ont circulé sur l'origine de la maladie de Hamid, la mort a beau être accidentelle, tous l'en tiennent pour responsable. Elle porte la poisse à tous ceux qui osent l'approcher de trop près. Même la cousine de Adel refuse de la voir.
Sa mère, de son côté, s'est inquiétée. Elle n'a pas reçu un coup de fil d'elle depuis son retour. Elle s'est déplacée jusqu'à la cité pour savoir ce qui se passe.
Elle insiste tant auprès des agents de sécurité qu'ils finissent par la laisser entrer. Une étudiante la guide jusqu'à sa chambre. Mayssa est seule, encore au lit.
- Ma fille chérie ! Mais tu es souffrante !
Mayssa se redresse d'un coup en reconnaissant la voix de sa mère. Elle lui tombe dans les bras.
- Maman. Tu es venue. je suis si heureuse de te voir.
- Mais pourquoi n'es-tu pas allée voir un médecin ? lui reproche sa mère en lui caressant la joue. Tu aurais pu demander à Adel de t'y emmener. Depuis quand es-tu malade ?
- Je ne suis pas malade, murmure Mayssa. Je ne suis pas bien.
- Ne me dis pas que Adel t'a fait des misères. Mayssa éclate en larmes. Elle lui raconte ce qui s'est passé. Sa mère reste sans voix en apprenant la mort de Adel. Mais cela lui passe vite. Elle surprend sa fille en lui tenant des propos déplacés.
(à suivre)
A. K.


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