Blida se retrouve maintenant dans une position de relégable à trois points de la lanterne rouge. Cette situation était prévisible vu les nombreux problèmes que le club a affronté depuis le début de saison. Par exemple, l'absence injustifiée des joueurs tels que Farid Touil et Ahmadou Tall, des joueurs qui ont préféré quitter le club pour incompatibilité d'humeur avec le coach Mouassa, à savoir Betouaf, Goraiche, Touil et Adel Hamza, un recrutement anarchique de joueurs de division inférieure qui n'ont pas donné satisfaction à l'exception de l'international junior Fahem Bouazza et des jeunes qui ont été mis dans le bain par Mouassa n'ont pas été à la hauteur et n'ont pas su saisir leur chance tels que Rebih et Bel-Aoued. De plus, selon nos sources, l'USMB vit une grave crise financière. Le Ceimi (club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja) qui était le bailleur de fonds de l'USMB la saison précédente, à la surprise générale, il a été constaté que cette saison, celui-ci ne sponsorise plus le club de la ville des Roses. Ce qui explique que les panneaux publicitaires ne figurent plus au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Pourquoi le Ceimi boycotte financièrement l'USM Blida ? Selon un dirigeant, le club n'aurait bénéficié que d'une subvention dérisoire des pouvoirs publics. Ni les industriels ni des entreprises ne s'intéressent au club. Les recettes sont dérisoires. L'avenir s'annonce difficile. Maintenant les dirigeants blidéens devraient prendre des initiatives pour renflouer les caisses du club. Pourquoi ce club cette saison a-t-il été abandonné par l'environnement ? K. B.