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Motion de censure contre Bush au Congrès
Fait rarissime dans la vie politique américaine
Publié dans Liberté le 01 - 03 - 2006

Le patron de la Maison-Blanche pourrait devenir le second président des états-Unis, après Andrew Jackson en 1834, à être victime d'une motion de censure, alors qu'il vient d'établir un nouveau record d'impopularité, avec seulement 36% d'opinions favorables.
Le sénateur démocrate américain Russell Feingold est allé jusqu'au bout de son entreprise en déposant lundi une motion de censure contre le président George W. Bush, qu'il accuse d'avoir “violé la loi” en autorisant des écoutes extrajudiciaires aux Etats-Unis. Même si cette procédure rarissime ne constitue en fait qu'une déclaration de désapprobation sans force de loi ni conséquences pratiques immédiates, il n'en demeure pas moins qu'elle sera considérée comme un point noir dans les mandats de Bush. Aucun accord n'a été trouvé lundi sur la date d'un éventuel vote sur cette motion de censure, qui n'a aucune chance d'être adoptée puisque les républicains disposent d'une majorité de 55 sièges sur 100. “Le président a autorisé un programme illégal pour espionner des citoyens américains sur le sol américain, puis il a induit en erreur le Congrès et l'opinion sur l'existence et la légalité de ce programme”, a affirmé le sénateur Feingold. Selon lui, “il revient à cette institution de réaffirmer l'Etat de droit en condamnant les actions du président”, parce que, ajoute-t-il, sa motion est “une façon pour le Congrès d'exprimer la plus forte désapprobation possible, sauf à engager une procédure de destitution”. A l'exception du président Andrew Jackson qui avait fait l'objet d'une requête similaire en 1834 pour avoir voulu créer une banque nationale, aucun autre chef d'Etat américain n'a été inquiété à ce point, y compris Richard Nixon et Bill Clinton. L'éventualité de recourir à des motions de censure a été évoquée lorsque Richard Nixon était embourbé dans l'affaire du Watergate, à la suite de laquelle il a été obligé de démissionner. Idem pour Bill Clinton durant le scandale Monica Lewinsky, qui avait fait couler beaucoup d'encre et de salive aux Etats-Unis. Par ailleurs, George Bush a établi un nouveau record d'impopularité selon un sondage publié lundi par l'institut de sondage Gallup, pour CNN et le quotidien USA Today. Seuls 36% des Américains interrogés approuvent la façon dont M. Bush fait son travail de président, et 60% la désapprouvent, selon cette enquête d'opinion menée entre le 10 et le 12 mars 2006. Le plus faible taux d'assentiment (37%) des actions de Bush datait de mi-novembre, sous l'effet conjugué des violences en Irak et de l'ouragan Katrina. À l'époque comme aujourd'hui, 60% des Américains désavouaient son action.
À l'approche du troisième anniversaire du début de la seconde guerre du Golfe, 60% des Américains estiment que les choses se passent assez mal ou très mal pour les Etats-Unis en Irak, 7% de plus qu'en janvier quand l'Administration capitalisait sur le succès des élections irakiennes du 15 décembre ; 38% sont d'un avis contraire.
Pour 57%, l'envoi de troupes en Irak était une erreur. Et pour 67%, M. Bush n'a pas de plan pour l'Irak. Pour information, si les Américains devaient d'ores et déjà voter, 55% choisiraient le candidat démocrate dans leur district, et 39% son adversaire républicain.
K. ABDELKAMEL


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