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Illusions
Publié dans Liberté le 20 - 12 - 2006

RESUME : Après s'être rendu à l'hôpital où Kamel a pu être suturé, Omar l'emmène dîner chez lui.
Sa famille leur tient compagnie. Halima a l'impression de l'avoir déjà vu. Tout comme à Omar, il lui a fait bonne impression…
Lorsque Halima entre dans la chambre, elle trouve Daya au lit. Elle et Lydia discutent de sa mésaventure. Les "si le gentil Kamel" l'agacent presque. Elle vient de se rappeler où avoir vu le jeune homme.
- Si tu crois pourquoi continuer à te moquer de moi, lui dit-elle, tu te mets le doigt dans l'œil ! Ce garçon est ton ami, poursuit-elle. Inutile de nier, je me rappelle l'avoir vu !
- Ma tante…
- Inutile de te défendre, je comprends ces choses, l'interrompt Halima. Seulement, je ne tolère pas que l'on me cache des choses !
- Je ne pouvais pas en parler, murmure la jeune fille. On…
- Ne dis plus "on" ! la coupe Halima à nouveau, prenant une décision qui allait précipiter les choses. Je viens de découvrir que je ne peux pas te faire confiance. Maintenant, je comprends pourquoi tu tenais tant à rester ici. Mais, c'est fini ! Le week-end prochain, tu rentres chez tes parents !
- Pourquoi maman ? s'écrie Lydia. C'est injuste de vouloir les séparer maintenant !
- Ecoute, ne te mêle pas de ce qui ne te regarde pas, réplique sa mère. S'il tient vraiment à toi, il ira te demander en mariage auprès de ses parents !
- Mais il n'a pas fini ses études, insiste Lydia.
- Je ne parle pas avec toi mais avec ta cousine ! Je sais que vous êtes devenues très proches, dit Halima. Mais maintenant, elle a fini d'étudier, elle peut même travailler à son compte ! Cela fera du bien à ses parents de l'avoir à la maison, après tout ce temps !
- Maman, ils auront tout le temps, plus tard !
Mais Halima avait pris sa décision.
- Je ne dirai rien de ton aventure avec ce garçon, rassure-t-elle Daya. Ni à Omar, ni à ta mère… S'il est “écrit” que vous vous marierez, j'en serais la plus heureuse ! Je suis désolée, ma fille, mais je ne peux plus te garder ! Comprends-tu mes craintes ?
Daya hoche la tête. Elle ne fait aucun commentaire et elle ne la prie pas de revenir sur sa décision. Si elle reste, il finira par y avoir des tensions et elle ne veut pas gâcher sa relation avec eux. Son oncle Omar a été un père pour elle et même Halima. La jeune fille le reconnaît malgré la décision qu'elle vient de prendre. Elle a été pleine d'attention envers elle.
Lydia est révoltée. Une fois sa mère hors de la chambre, elle se lève et jette un coussin sur la porte.
- Ce n'est pas juste ! s'écrie-t-elle. Elle n'a pas le droit de te renvoyer chez toi parce qu'on ne lui a rien confié !
- Il est temps que je rentre chez moi, dit Daya. Je sais que je verrai moins souvent Kamel, mais comme elle l'a si bien dit, s'il tient vraiment à moi, il fera le nécessaire pour qu'on se retrouve un jour et pour toujours.
- Je vais parler à papa ! Tu ne peux pas partir !
- Si, et j'y tiens ! Je ne veux pas que mon départ devienne un problème !
Lydia finit par se faire à l'idée de son départ tout proche. Le lendemain, au petit-déjeuner, Halima parle de la volonté de Daya à rentrer chez elle. Omar en est surpris. La croyant sur parole, il tente de raisonner la jeune fille.
- Cette mésaventure ne doit pas te pousser à partir, dit-il. Elle n'arrive qu'une fois dans la vie. Cela ne doit pas te bloquer ! La vie continue, seulement la prochaine fois tu seras sur tes gardes !
Daya refuse. Elle tient à partir.
- Mes parents me manquent, dit-elle. Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi ! Je vous en serai reconnaissante toute ma vie…
À sa fermeté, Omar n'insiste pas. Le week-end suivant, lui et Halima la ramènent au village. Mohand et Aïcha sont heureux de les voir et surpris par le retour de leur fille.
- Vous me manquiez, dit-elle à ses parents. Je vais préparer le dîner pendant que vous discutiez !
Dans la cuisine, il y a de quoi préparer le dîner. En fait, elle a envie de rester seule. Alors qu'ils sont en train d'échanger des nouvelles, elle ne peut s'empêcher de pleurer. Kamel lui manque déjà. Ce départ précipité n'est pas pour les arranger. Tout comme lui, elle a cru pouvoir gagner un peu de temps avant de rentrer. Mais la situation leur a échappée. Ils ne peuvent pas changer les choses. De la cuisine, elle les entend évoquer sa mésaventure et l'intervention de Kamel. Sa mère vient vite la voir et la serre dans ses bras.
- Mon Dieu, merci de nous l'avoir rendue saine et sauve ! dit-elle avant de prendre son visage dans ses mains. Mais tu pleures ! remarque-t-elle.
- C'est l'émotion yemma ! J'ai l'impression d'avoir fait un cauchemar ! Cela ne veut pas me sortir de la tête !
- C'est fini, personne ici ne te fera de mal, la rassure Aïcha.
- Dis-lui Daya. Ta mère doit savoir ! glisse Halima qui les a rejointes dans la cuisine. Tu ne dois pas avoir de secrets pour elle !
Daya devient pâle et s'éloigne de sa mère. Celle-ci veut savoir de quels secrets elle lui parle. Daya n'a pas à répondre. Halima le fait à sa place…
A. K.
(À suivre)


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