Les candidats à la présidentielle, M. Olivier Besancenot (LCR) et Mme Marie-George Buffet (PCF), ont soutenu que la France doit “reconnaître” les crimes commis contre le peuple algérien et “admettre sa responsabilité”. Dans un entretien au mensuel Arabies, Besancenot a estimé qu'“il est temps que la France cesse de se réfugier derrière les lois d'amnistie pour ne pas reconnaître les massacres de Sétif et Guelma ainsi que les crimes commis par les milices coloniales et par l'armée française pendant la période coloniale”, et d'ajouter que la France doit “reconnaître les méfaits de la période coloniale”. Par ailleurs, Marie-George Buffet a relevé dans les colonnes du même journal que “la France doit assumer son passé en reconnaissant ce que fut son colonialisme (…). Il est évidemment inadmissible de parler des aspects positifs de la colonisation”.