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Rédha Malek : “Il faut réhabiliter l'investissement national”
Les partis politiques sous la loupe du Fce
Publié dans Liberté le 23 - 04 - 2007

Rédha Malek et Amara Benyounès ont développé devant les membres du Forum des chefs d'entreprise leurs visions sur ce que doit être l'économie algérienne en insistant sur la place du privé national dans la réhabilitation de l'investissement et la mise en place d'une véritable économie de marché.
Les présidents de l'Alliance nationale républicaine (ANR), M. Rédha Malek, et de l'Union des démocrates républicains (UDR), M. Amara Benyounès, invités hier par le Forum des chefs d'entreprise dans le cadre de ses rencontres économiques, ont plaidé en faveur de l'encouragement des opérateurs économiques nationaux.
Rédha Malek, ancien Chef du gouvernement, président de l'ANR, souligne que “pour développer le pays, l'Etat seul ne peut pas le faire, il faut que la société bouge, et la société c'est d'abord les opérateurs économiques, qu'ils soient publics ou privés”. Très critique sur la démarche des pouvoirs publics, M. Rédha Malek estime qu'il était temps “de dépasser cette mentalité qui fait qu'on se méfie du privé”. “C'est une mentalité qu'il faut combattre” dit-il en plaidant “la nécessité de développer la culture d'entreprise”.
Dans son intervention, le président de l'Alliance nationale républicaine évoque un certain nombre de freins “qui empêchent l'Algérie d'avancer”. Il en est de même de la question de la fiscalité, de la bureaucratie et de ses lenteurs, de la réforme bancaire, de la lutte contre la contrefaçon et l'économie informelle. M. Rédha Malek insiste surtout sur le problème de gouvernance. “On n'est pas arrivé à mettre en place une gouvernance digne de ce nom” regrette-t-il, alors que de son point de vue, “l'Algérie peut faire mieux, beaucoup de choses, avec ses moyens, ses ressources humaines” en se référant à l'histoire du Japon au XIXe siècle. Pour le président de l'Alliance nationale républicaine, “l'Algérie n'est pas arrivée à la mise en place de cette économie de marché, parce qu'une économie de marché a ses règles”. “On ne peut pas proclamer l'économie de marché en même temps agir d'une façon plus au moins indiscrète, sur cette économie, par des injonctions” explique-t-il, en faisant le parallèle avec le multipartisme qui, de son point de vue, n'existe pas encore.
M. Rédha Malek estime que le développement économique nécessite la réhabilitation de la production nationale de qualité, l'investissement direct national, la prise en charge des préoccupations des cadres algériens pour éviter leur exil.
Le président de l'Alliance nationale républicaine, qui reconnaît que le secteur privé en Algérie commence à prendre de l'envergure, relève tout de même les contraintes auxquelles les opérateurs économiques font face, qu'il est possible de surmonter par la concertation avec les pouvoirs publics. Et là “il faut que l'Etat joue son rôle” affirme-t-il. Son allié, dans le pôle républicain, ne diverge pas sur le constat.
Amara Benyounès, premier responsable de l'UDR, plus direct, pense que “tout projet économique s'insère dans un projet politique, de société”. De son point de vue, l'économie algérienne a deux grands défis majeurs à relever, qualifiés “de fondamentaux”. Le premier est le passage d'une économie administrée à une économie de marché. “On ne peut plus continuer à fonctionner dans une économie assise sur deux jambes. Nous ne sommes plus tout à fait des socialistes, mais en même temps nous ne sommes pas dans une économie de marché” ironise-t-il. Dans une économie de marché, explique M. Benyounès, “la règle c'est la propriété privée et l'exception c'est la propriété publique”. Le deuxième grand défi, à relever, est le passage d'une économie pétrolière à une économie de production. Le président de l'UDR cite deux chiffres qui illustrent cette situation.
L'Algérie importe en moyenne pour 23 milliards de dollars. Elle exporte environ un milliard de dollars hors hydrocarbures. Pour atteindre ces objectifs, Amara Benyounès avance des préalables qu'“il faut régler le plus rapidement possible”. Il cite, entre autres l'économie informelle, le foncier, les privatisions, la réforme bancaire et le week-end universel. Sur l'économie informelle, Amara Benyounès attire l'attention des opérateurs sur l'aspect “extrêmement dangereux”, du phénomène sur le plan politique. “L'économie informelle est dominée par les islamistes et les intégristes. Nous savons tous que dans l'économie informelle est en train d'être recyclé l'argent du terrorisme, l'argent du racket GIA” avertit le président de l'UDR.
Sur le foncier, il plaide pour sa “la libéralisation”. “Il est ahurissant de vivre dans un pays, qui est 79 fois plus grand que la Belgique, 15 fois plus grand que la Tunisie, où il est difficile de trouver 100 mètres carrés pour construire une bicoque.” L'Algérie est le seul pays au monde où le terrain coûte plus cher que l'investissement lui-même.
M. R.


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