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Pourquoi le prix de la pomme de terre ne va pas baisser
GRAVE DEFICIT EN SURFACES CULTIVEES
Publié dans Liberté le 29 - 07 - 2007

La hausse des prix de ce produit de large consommation, jusqu'à 70 dinars le kilogramme, n'est pas conjoncturelle. La diminution des surfaces consacrées à cette spéculation pousse à une telle augmentation.
La flambée des prix de la pomme de terre a atteint des proportions telles que nombre de consommateurs ont supprimé dans leur ration alimentaire ce légume. Pourtant, dans les traditions culinaires algériennes, cet aliment occupe une place de choix. C'est dire l'importante hausse des tarifs qui a dissuadé les plus mordus à acheter cette… pomme que… la terre n'arrive plus à produire ! Les raisons d'une telle situation évoquées par le ministère de tutelle sont multiples. Mais quels que soient les motifs et autres arguments avancés, rien ne justifie cependant la vente au marché d'un kilogramme de pomme de terre à 60 DA, voire 70 DA. Tous les acteurs intervenant dans cette filière sont, il faut le dire, responsables de ce constat. L'une des causes soutenues par le ministère est celle liée à la diminution de la superficie plantée dans le cadre du programme. Cela est dû à la difficulté rencontrée pour l'achat de la semence sur le marché international. En effet, il est planté habituellement 50 000 hectares en moyenne ; or, cette année seuls 35 000 ha l'ont été. Le déficit est estimé donc à 15 000 ha. Les besoins globaux de l'Algérie en semences sont de l'ordre de 220 000 à 240 000 tonnes. La tutelle assure la couverture de ces besoins à raison de 60% pour les programmes d'arrière-saison et primaire d'une valeur de 200 millions de dollars. Environ 80% des besoins pour le programme de la saison proviennent de l'importation. Le ministère s'attelle à réduire au maximum cette dépendance vis-à-vis du marché international. La seconde a trait à la maladie du mildiou. Les produits contre cette maladie parasitaire existent. Plusieurs traitements préventifs durant tout le cycle ont été effectués. Les conditions climatiques qui ont prévalu n'ont néanmoins, estime le directeur des études au ministère de l'Agriculture, M. Aït Ameur Omar, pas facilité l'accès aux agriculteurs dans les parcelles de certaines zones pour appliquer le traitement. Ce qui a engendré une baisse allant de 30% de la production. Il y a eu aussi, souligne ce responsable, la rétention du stock de constitution à des fins spéculatives. Toute la production est destinée au marché de la consommation, mais une partie est stockée dans des chambres froides pour encourager la spéculation. Il faut rappeler que la production nationale était dans un passé récent excédentaire et que des opérations d'exportation ont été même réalisées.
La performance n'a duré que quelque temps puisque, ironie du sort, du stade d'exportatrice l'Algérie est devenue importatrice de pomme de terre ! Devant une telle contrainte, l'Algérie décide effectivement de recourir à l'importation de l'onéreux légume. Encore faut-il que cette importation ne coïncide pas avec la mise sur le marché de la production des agriculteurs afin de préserver leurs intérêts.Il s'agit, affirme M. Aït Ameur sur les ondes de la radio Chaîne III, d'une action provisoire dans le but de réguler le marché. Les importateurs doivent pour cela répondre à un cahier des charges. Par ailleurs, le Plan national de développement agricole et rural (PNDAR) a permis la réalisation de l'équivalent de 1 million de m3 en infrastructures de froid à même de stocker jusqu'à 350 000 tonnes de pomme de terre.
Badreddine KHRIS


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