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Les paramédicaux maintiennent la pression
Au deuxième jour de grève dans la capitale
Publié dans Liberté le 19 - 02 - 2008

Hier encore, les paramédicaux ont massivement adhéré au mot d'ordre de la grève de trois jours, lancé par le Syndicat algérien des paramédicaux (Sap). Les infirmiers, les laborantins, les radiologues, les instrumentalistes… ont saisi cette occasion pour évoquer “l'ingratitude” de cette noble fonction qu'ils exercent depuis des années sans que les conditions de travail suivent. “Nous refusons d'être les mulets de la santé”, disent-ils.
Au-delà des “classiques” revendications ayant trait au statut, la grille des salaires et au régime indemnitaire, ce sont les conditions de travail de la corporation qui sont à l'origine de la colère des paramédicaux. La plupart des paramédicaux, exerçant dans des établissements hospitaliers, ont exprimé leur ras-le-bol. Ils étaient tous présents au piquet de grève organisé au niveau de plusieurs hôpitaux accrochant sur leurs blouses blanches le brassard du débrayage, tout en assurant le service minimum. À l'hôpital Mustapha-Pacha, c'était une marrée humaine qui a envahi l'espace du Centre Pierre-et-Marie-Curie. Rencontrés hier matin, ils sont revenus sur la “spécificité” de la fonction qu'ils accomplissent au quotidien, sur le manque de considération dont ils souffrent et surtout les dangers auxquels ils sont confrontés chaque jour. Ils sont des centaines de paramédicaux à exercer au niveau de ce secteur hospitalier qui accuse, selon eux, un déficit en personnel et de formation.
Il n'est pas rare qu'un paramédical ait la charge de plus de vingt malades par jour. “Il est impossible d'accomplir un bon travail dans des conditions comme les nôtres”, s'indigne Saliha, laborantine au laboratoire de microbiologie de l'hôpital Mustapha-Pacha. Selon elle, les paramédicaux se retrouvent quotidiennement face à de réels dangers, notamment l'agression physique, et ceux qui ont réussi à échapper ne sont pas à l'abri de la violence verbale. Les malades insultent, en effet, ces employés de la santé, lorsqu'ils doivent se déplacer dans une autre structure pour des soins sans parler des risques de contagion.
Pour tous ces préjudices, ils touchent une prime qui ne dépasse pas les 980 DA par mois. Sans parler du salaire. Un paramédical avec plus de 20 ans d'expérience ne touche pas plus de 21 000 DA, primes comprises.
Leurs salaires de base ne dépassent pas les 8 900 DA. Quant aux retraités, leurs pensions avoisinent les 12 000 DA. “Nous travaillons dans des conditions catastrophiques. Nous sommes sous pression. La charge de travail est tellement importante que même nos congés sont sacrifiés. Nous ne sommes pas des robots. Le comble, c'est que lorsqu'on tombe malade, il n'y a personne pour nous prendre en charge”, s'exclament-ils. Durant ce piquet de grève, les contestataires dénoncent le fait de placer “des personnes sans diplôme à la tête des services”, l'administration qui “se contente de refaire la peinture et la faïence au lieu d'améliorer les conditions de travail”. Alors que les paramédicaux sont en grève, des médecins sont venus apporter leur soutien. “Dans un hôpital, il n'y a pas de sous-personnel, tout le monde est à sa place. Sans les paramédicaux, toute la chaîne de traitement est bouleversée. Il faut se battre pour l'équipe soignante”, défendent-ils.
Nabila Afroun


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