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«Les massacres du 8 Mai 1945 sont des crimes contre l'humanité au sens juridique du terme»
Publié dans La Nouvelle République le 08 - 05 - 2011

Le ministre des Moudjahidine, M. Mohamed Cherif Abbès a qualifié hier, les massacres du 8 Mai 1945 de «crimes contre l'humanité» au sens juridique du terme car commis contre un peuple sans défense qui, sorti manifester pacifiquement, a été sauvagement réprimé.
«Nous ne pouvons, en tant que victimes, qualifier ces massacres autrement que de crimes contre l'humanité au sens juridique du terme car ils ont été commis contre un peuple sans défense qui, sorti manifester pacifiquement, a été sauvagement réprimé», a indiqué le ministre des Moudjahidine, à l'occasion du 66e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945. Le crime est, de ce fait, a-t-il ajouté, «établi, avec preuves et arguments à l'appui et ne peut être imprescriptible. Il pourrait être assimilé aux crimes les plus odieux dans l'histoire de l'humanité». Des situations moins atroces, que nous condamnons du reste, ont été classées comme crimes contre l'humanité». A l'approche de ce douloureux anniversaire, le peuple algérien se remémore avec amertume les massacres «innommables» commis par l'occupant français à l'encontre des chouhadas qui ont «opéré, par leurs sacrifices, un rebond de conscience du mouvement national en général et ses dirigeants en particulier». Pour le ministre, «ces sacrifices colossaux ont contribué à trancher le débat sur les alternatives possibles de salut, et ce, en faveur de la révolution armée comme unique solution pour éradiquer le colonialisme». M. Abbes a, en outre, estimé que cette commémoration était «l'occasion de passer en revue les sacrifices et les épreuves endurés par le peuple algérien pour le recouvrement de sa souveraineté et de son indépendance». A une question sur les pas devant être accomplis pour faire connaître encore plus la sauvagerie de ces massacres notamment en direction de la génération de l'indépendance, M. Abbès a souligné que l'Etat algérien «par fidélité aux sacrifices des martyrs des massacres du 8 mai 45 a décrété une journée nationale qui célèbre la symbolique des sacrifices qui ont permis d'opter pour la révolution armée, d'une part, et qui représente une occasion de condamner la dimension inhumaine des massacres et des crimes du colonisateur». La commission nationale de célébration des journées et fêtes nationales s'active, au moment de l'élaboration d'un programme sur cet anniversaire d'élargir les manifestations et autres activités de manière à englober toutes les wilayas du pays ainsi que les institutions notamment les établissements d'enseignement et les maisons de jeunes «pour ancrer ce fait historique national hautement important dans l'esprit de la jeunesse et l'imprimer dans les mémoires afin qu'il se transmette de génération en génération». «Les programmes que nous arrêtons pour rappeler les sacrifices consentis par notre peuple dépassent, de par leur contenu et valeur, le simple concept de les faire connaître car ils sont connus de tous et aucun écrit ni témoignage d'historiens ne sauraient les remettre en cause ou les nier», a indiqué le ministre des Moudjahidine. Concernant les revendications d'organisation de la société civile quant à la nécessité de relancer le projet de loi criminalisant le colonialisme en Algérie, il a affirmé que les organisations de la société civile toutes tendances confondues, «sont attachées à la loi criminalisant le colonialisme». M. Mohamed Cherif Abbès a précisé à ce propos, que la criminalisation du colonialisme était une revendication autour de laquelle se rallient toutes les forces vives du pays, ajoutant qu'elle «ne pourrait être qualifiée de caduque ou nouvelle car n'étant pas propre à une génération donnée». «Le fait de glorifier le colonialisme ne saurait que susciter l'indignation de la conscience humaine en général, et celle des peuples qui en ont souffert en particulier», a-t-il encore dit. Le ministre a déclaré au sujet de la conservation des restes mortuaires de martyrs de la résistance populaire au musée de Paris tels Cherif Boubaghla mort en 1854 et Cheikh Bouziane de Zaâtcha mort en 1849, «je n'ai pas de commentaire autre que celui de m'interroger si le fait de conserver des restes mortuaires était source de fierté pour la France coloniale ou reconnaissance de leur importance en tant que symbole de loyauté à la cause pour laquelle ils se sont sacrifiés». «Lorsque les conditions favorables seront réunies pour traiter du dossier de la mémoire entre l'Algérie et la France, toutes les questions y afférentes seront débattues», a-t-il conclu. R. N.

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