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SOS, les éboueurs de la mer !
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

Avec la saison estivale légale ouverte depuis le 1er juin 2011 (et qui sera pratiquement amputée du mois d'août coïncidant avec le ramadhan), le réseau d'assainissement des eaux usées sur le littoral passe son test annuel. Y a-t-il des canalisations d'eaux usées ? Où vont ces eaux usées ? Vers une station d'épuration ? Quelle est son efficacité ? Ces questions trouvent leurs réponses en été sur les plages.
Le nombre de plages qui continuent d'être interdites à la baignade pour cause de pollution des eaux et l'état réel de celles qui sont autorisées, sont un indicateur incontestable de la situation en la matière. En dépit des efforts engagés, des eaux usées se déversent encore, à l'état brut, sur des plages fortement fréquentées par les estivants qui sont, alors, contraints de se baigner au milieu de saletés ramenées par un oued, après avoir traversé toutes les concentrations d'habitations en amont, ou directement par des conduites. Comme chaque année, avant le début de la saison estivale, les directions de l'environnement des wilayas côtières, en collaboration avec les services de prévention relevant du secteur de la Santé, ont fait leur travail et ont procédé au contrôle de la qualité microbiologique des eaux de baignade. Sur la base des résultats des analyses, les autorités locales dressent la liste des plages autorisées et celles qui sont interdites à la baignade. Ce travail est censé se poursuivre jusqu'à la fin de la saison estivale par la surveillance des principaux indicateurs de pollution de l'eau de baignade qui constituent des facteurs de risque sur la santé des estivants (essentiellement la concentration des coliformes, la qualité physico-chimique et bactériologique de l'eau mais aussi la présence de détergents). Mais il semble que ce dispositif n'intervient qu'en cas d'alerte à la pollution spectaculaire et face à un risque évident, pour interdire en urgence la baignade. L'autre point noir, ce sont les ordures abandonnées sur le sable par les estivants qui ne veulent pas ou ne savent pas qu'il faut laisser les lieux propres. Aucune information ni sensibilisation et encore moins sanction ne les incitent au civisme, à ce geste simple qui consiste à mettre les restes de ce qui a été consommé dans un sachet qu'ils déposeront dans le bac à ordures le plus proche. Encore faut-il que ces bacs soient disponibles et vidés régulièrement. C'est le travail des communes du littoral auxquelles reviennent le nettoyage et la propreté des plages. Dans certaines plages dont des parties ont été données en concession à des opérateurs privés, ceux-ci procèdent au nettoyage des endroits où sont posés les parasols, tables et chaises qu'ils louent aux estivants, mais les déchets ramassés à l'aide de râteaux sont tout simplement amenés dans la partie « libre » de la plage au lieu d'être évacués et emmenés par camions vers les lieux de décharge. Résultat : on peut trouver des amas d'ordures jonchant une plage aux allures paradisiaques à l'origine, transformée en espace sale et visiblement abandonnée par la commune concernée, alors qu'elle est autorisée et ouverte à la baignade. Des actions de nettoyage et de propreté à travers les plages du littoral, ont été effectuées très souvent par des volontaires, la plus spectaculaire étant celle des éboueurs de la mer qui ont mené leur campagne annuelle habituelle avant l'ouverture de la saison. Faut-il que les éboueurs de la mer se constituent en brigades permanentes mobilisées durant tout l'été pour nettoyer les plages et suppléer au manque de civisme des estivants et au laxisme des autorités locales ?

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