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Des agriculteurs frustrés, des terres louées et d'autres inexploitées
Publié dans La Nouvelle République le 06 - 12 - 2011

L'agriculture algérienne présente de très fortes potentialités qui sont jusqu'à l'heure inexploitées ou mal mises en valeur. Ce secteur est extrêmement important tant au niveau national qu'au niveau des populations dont un grand nombre tire ses ressources sinon sa subsistance malgré les nombreuses contraintes existantes.
A titre d'exemple, le statut des terres, l'aide de l'Etat, le financement des campagnes agricoles, l'irrigation, le pacage et l'ouverture des points d'eau pour le bétail, etc. Il faut savoir que la promotion et le développement des activités liées à l'agriculture ainsi qu'à l'élevage constituent une impérieuse nécessité pour notamment s'intégrer dans un plan d'aménagement global avec une certaine mise en place de conditions matérielles, logistiques et un encadrement. Dans les deux vastes régions de l'est algérien, à savoir les zones agricoles des wilayas de Annaba et d'El Tarf où la terre reste une richesse précieuse et principale pour des milliers d'agriculteurs qui vivent depuis des années dans ces régions réputées pour leurs terres fertiles, les localités de Bouteldja, Seba, Berrihanne et autres bourgades sont, indique-t-on, spécialisées dans le melon, le raisin dattier et les arachides. Celles de Asfour, Drean et Besbès se distinguent, elles, par leurs vergers. Chaque année, la culture saisonnière dans ces régions fertiles demeure florissante, et dès le début du mois d'août, la grande campagne des pastèques, melons et raisins est satisfaisante pour les milliers de fellahs qui prennent régulièrement le chemin des grands marchés de villes comme Annaba, Constantine, Sétif, Guelma et Alger. Il faut souligner à ce sujet que la location des terres agricoles a été dernièrement dénoncée par plusieurs agriculteurs qui en veulent à leurs propriétaires. De nombreux fellahs nous ont informés que les prix pratiqués varient selon la qualité de la terre et la disponibilité de l'eau. Pour un hectare non irrigué se situant loin d'une source d'eau, celui-ci est loué moins cher par rapport à un autre, soit pour un montant allant de 8000 à 18 000 DA, tandis qu'une terre irriguée proche d'un barrage, d'un oued ou d'une retenue collinaire vaut, ajoute-t-on, de 24 000 à 27 000 DA l'hectare. Les fruits les plus cultivés par les agriculteurs en période d'été demeurent la pastèque et le melon pour lesquels le prix de l'hectare avoisine selon les connaisseurs les 35 000 DA, alors que les frais engagés dans cette culture par les exploitants se chiffreraient à moins de 10 millions de centimes. Beaucoup d'agriculteurs ont avoué leur frustration face à une baisse de rendement, un manque de moyens, de contrôle strict et surtout un mauvais entretien des terres agricoles dans cette riche région du pays. D'immenses terres agricoles inexploitées La superficie de l'Algérie est de l'ordre de 238 millions d'hectares dont de nombreuses terres sont improductives et non affectées à l'agriculture qui restent incultes pour une surface de 190 millions d'ha représentant 80% de la superficie du pays. Or, les terres qui sont consacrées à ce secteur vital sont de l'ordre de 40 millions d'hectares seulement , soit 17% de la superficie du territoire national. Concernant les terres des exploitations forestières et alfatières, elles représentent 3,9 et 3,2 millions d'ha, soit 1,3 % de la surface de l' Algérie. C'est, souligne-t-on, près d'un million d'hectares qui sont considérés comme improductifs, 31 millions qui sont utilisés comme terres de pacage, le reste, soit 8,5 millions d'hectares, constituant la superficie agricole utile (SAU). A ce sujet, il faut indiquer que la population rurale représente 41% de la population totale, dont 23% constituent une part de la population travaillant dans le secteur agricole, soit, précise-t-on, 7 375 000 personnes, alors que la population non agricole est de 24 424 000 personnes. Certes, selon les derniers chiffres du ministère de l'Agriculture, le pays n'est pas autosuffisant et accuse chaque année un déficit important. Il importe près de 75% de ses besoins. L'Etat, malgré ses efforts et les priorités accordées à ce secteur en lançant le PNDA - le Plan national de développement de l'agriculture - qui avait bénéficié de grosses subventions, la production agricole fait encore face au manque de moyens techniques modernes pour lutter contre l'irrigation insuffisante et l'improductivité agricole. Les exemples du secteur dans les produits laitiers et la production de la pomme de terre sont plus que frappants. L'Algérie exporte pour près de 30 millions de dollars par an de produits agricoles frais comme elle importe un des produits laitiers et du blé. A ce titre, il y a lieu de signaler que le secteur de l'agriculture connaît actuellement beaucoup de négligences constatées au vu de ses immenses terres non exploitées par de nombreux ruraux, sachant que les wilayas de Annaba et d'El Tarf possèdent des hectares de terres agricoles toujours abandonnées et parfois même vierges. Ainsi la seconde ville possédant une superficie globale de 289 165 ha qui sont des terres non agricoles et le reste, soit une surface de 167 688 ha représentant en majorité des terres vierges avec un taux de 59 % de forêts et 82 000 ha de terres agricoles 29 % dont 12 % de la superficie globale demeurent inexploitées, a-t-on appris auprès des services de l'agriculture. C'est une très grande partie de la superficie de la wilaya qui subit chaque année les inondations causées en particulier par de fortes pluies et cela se répercute sur la saison agricole, précise-t-on. Notons qu'à cause des conditions météorologiques défavorables et de la mauvaise gestion dans la récolte des olives dans cette région réputée riche en ce produit nécessaire pour la fabrication d'huile d'olive, les services de l'agriculture d'El Tarf font face à de nombreuses contraintes, laissant ainsi plusieurs agriculteurs dans l'incapacité de relancer cette importante récolte qui est l'olive répartie, souligne-t-on ,sur plus de 10 000 ha essentiellement implantés, soit 90%. Les fellahs disent que l'état de la récolte n'avait pas avancé d'un pouce et des centaines d'hectares de ce produit sont d'ores et déjà dans une situation de perte pure, ce qui évidemment se répercute sur les prix et engendre une remarquable rareté de l'huile d'olive, révèle-t-on.

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