La 16e Journée nationale de normalisation a été célébrée hier au palais de la culture Moufdi-Zakaria sous le thème de «Qualité, innovation et normes dans la construction», en présence du directeur général de l'Institut algérien de normalisation (IANOR), Aissaoui Mohamed Chaieb, et de nombreux professionnels du domaine. Organisée par la ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, cette rencontre est «une contribution importante au développement du secteur de la construction, en vue de libérer le potentiel des marchés innovants et de renforcer la position de l'économie algérienne par une meilleure qualité», a indiqué Mohamed Chaieb Aissaoui. Ce responsable a ajouté que le choix de ce thème s'explique par le fait que la construction en Algérie est une préoccupation majeure en Algérie. Il est clair, selon lui, que la normalisation constitue un outil fondamental du développement économique et industriel et que l'intérêt accordé à l'activité de normalisation trouve son fondement dans le souci d'opérer cette rationalisation. M. Aissaoui a affirmé que la normalisation qui implique toutes les parties concernées est un facteur à même de permettre à notre pays d'assurer une avancée de premier ordre et de s'engager dans la voie du progrès. En matière de bilan de l'année 2011 pour l'IANOR, il a présenté devant l'assistance les chiffres concernant le pôle normalisation fonctionnant avec 47 comités techniques nationaux avec un taux de participation exceptionnel de 89% et la publication de 522 normes. Un autre intervenant a souligné, en outre, que construire «qualité», dans les normes et suivant l'offre de produits est devenu aujourd'hui une nécessité. Tout comme le traitement des eaux usées où les normes sanitaires qui sont entrées dans la pratique, l'accès aux lieux d'une vie décente doit être l'objet de règles pour les surfaces, la pose de cloisons amovibles, des réservations pour l'installation d'une plateforme élévatrice..., a-t-il fait savoir. En précisant que la qualité des constructions reste tributaire de la qualité des matériaux de construction et des conditions et modalités de leur mise en œuvre. Saliha Belouchrani, représentante de l'IANOR, a présenté, pour sa part, les normes algériennes dans le secteur du bâtiment et des travaux publics. Elles sont de 152 pour les liants-bétons-granulats, 118 pour les céramiques, 142 pour la construction-bâtiment, 213 pour la menuiserie-ameublement-quincaillerie et 121 pour les travaux publics.