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Qualifiant les islamistes de «microbes», le Président a failli mettre le feu aux poudres
Publié dans La Nouvelle République le 19 - 02 - 2012

Le président de la Tunisie a-t-il oublié que son pays est gouverné actuellement par un gouvernement à majorité islamiste ? Sinon, comment expliqué que ce dernier ait pu qualifier de «microbes» les islamistes.
Si les propos du chef de l'Etat ont fait éclater la colère des milliers d'islamistes, leur guide suprême, Rachid Ghannouchi, n'a pas encore réagi officiellement aux propos de Moncef Merzouki... En effet, l'hostilité affichée par le président de la République et par quelques partis politiques à la venue de Wajdi Ghanim à Tunis a mis le feu aux poudres. Si les islamistes ont ouvert leurs bras au prédicateur, ce n'est pas le cas de plusieurs mouvements démocrates et le chef de l'Etat qui ont tiré à boulets rouges sur leur «hôte» indésirable. Le Président est allé même très loin en qualifiant ceux qui suivent Wajdi Ghanim de «microbes». Le leader islamiste égyptien a donné des prêches dans plusieurs mosquées du pays. Il a même répliqué en qualifiant à son tour ses opposants de criminels devant des milliers de fidèles à Sfax. Cet état de fait n'a pas été apprécié par plusieurs partis politiques mais également par Moncef Merzouki. Dans une interview accordée aux chaînes de télévision publiques et privées, il a qualifié ceux qui suivent le prédicateur égyptien Wajdi Ghanim de «microbes». Même si le chef de l'Etat est revenu sur ses propos en s'excusant pour avoir prononcé ce mot déplacé, la colère des islamistes fut grande. Profitant des sorties des mosquées, des milliers d'islamistes ont organisé des manifestations à Tunis et dans plusieurs autres villes du pays, en guise de soutien au prédicateur égyptien, réclamant par la même occasion l'application de la charia. A Tunis, les islamistes ont brandi des drapeaux noirs, scandant des slogans anti-gouvernement et des injures à l'encontre du président Moncef Merzouki. Le premier rassemblement a débuté devant la mosquée par des «Allah ou Akbar» (Dieu est Grand) avant que la foule ne se dirige vers la place de la République. Au cours de la marche, les manifestants ont lancé des insultes à l'encontre de Moncef Merzouki, l'accusant de «lâche». «La illaha illa Allah, Merzouki addaw Allah», ont scandé les manifestants. Les éléments des forces anti-émeutes qui suivaient de près les événements ont décidé de bloquer la foule à une centaine de mètres de la place. Interrogés par la presse, des salafistes ont laissé éclater leur colère accusant le Président et les autorités tunisiennes de tous les maux. «Nous refusons d'être gouvernés par des personnes athées qui soutiennent le mariage gay et qui ignorent la parole de Dieu.» Après quelques palabres avec la presse, les «barbus» s'en prennent également aux journalistes les accusant d'être aux services des «mécréants». «Dispersez-vous», a lancé le chef de la police aux manifestants qui répliquèrent par les «Allah ou Akbar», suivis par des injures. Après quelques minutes, les forces de sécurité décident de donner l'assaut en usant de bombes de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.

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