Une femme mariée habitant dans la commune de Sidi Ben-Adda (Aïn Témouchent) a remis avant-hier une lettre aux journalistes locaux dans laquelle elle et son enfant en bas âge s'immolent si elle est expulsée du logement par l'usage de la force publique. Elle a déjà tenté de passer à l'action en janvier dernier lorsque se présenta devant son logement un huissier de justice accompagné de la force publique pour faire évacuer le logement. «Je demande que l'on m'accorde un délai de trois afin de réaliser une habitation rurale conformément à la décision de Mme le wali de Aïn Témouchent n°227/11 du 15 novembre 2011. Je n'ai pas où aller avec mon enfant en cette période de froid. Ce logement fait objet d'un litige entre les héritiers basé autour d'une pièce administrative (frédha) incorrecte que la justice tranchera le 11 mars prochain». Selon sa lettre, son mari a introduit une demande auprès du président du tribunal d'Aïn Témouchent pour demander l'arrêt de l'ordre d'exécution de l'expulsion du 25/07/0211 jusqu'à ce que le jugement soit prononcé le 11 mars 2012.
