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Des hauts et des bas
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 07 - 2012

En Algérie, les banques islamiques après une entrée en matière tonitruante, qui a au début provoquée un rush d'une clientèle essentiellement composée majoritairement d'affairistes appartenant à la mouvance islamiste, auraient vu leurs croissances se stabiliser, et bon nombre de particuliers n'entrevoir aucun avantage particulier par rapport au système bancaire classique.
L'autre raison serait la loi obligeant les banques à signaler aux autorités toutes transactions importantes jugées douteuses qui concerneraient des mouvements de capitaux pouvant financer le terrorisme ou être blanchis. N'empêche que la finance islamique en Grande Bretagne connaît un remarquable essor, en dépit de la crise économique qui frappe durement ce pays. La récession économique a procuré des opportunités dont tirent les banques islamiques puisqu'elles réalisent chaque année des chiffres d'affaires de plus en plus florissants, comparativement aux banques conventionnelles de moins en moins enclines à attribuer des crédits à leur clientèle. Il faut néanmoins préciser qu'au Royaume-Uni vit une importante communauté musulmane qui consomme plutôt le produit hallal. Cette communauté trouve également son compte dans la consommation des formules que proposent les banques islamiques. Rappelons que le gouvernement britannique a favorisé ce secteur dès 2004, date du lancement de la première banque islamique au Royaume-Uni (IBB) afin d'intégrer les musulmans dans le système bancaire et attirer des fonds susceptibles d'accroître ses profits. Londres, centre traditionnel d'innovation, de diversité et de flexibilité, devait se pencher sur l'ensemble des aspects liés à ce nouveau mode de financement par rapport aux institutions britanniques, pour en tirer avantage. Gordon Brown alors ministre de Finances, avait commencé à réformer quelques lois afin de permettre une meilleure intégration de la pratique de la banque islamique dans la place londonienne qui demeure la place centrale du monde économique dominée largement par les produits conventionnels ou non islamiques. En 2003, le gouvernement de Tony Blair a déjà fait un grand pas en abolissant le double paiement des droits de timbres et d'enregistrements qui peuvent arriver jusqu'à 8% de la valeur de la propriété. Les crédits immobiliers islamiques octroyés sur la base du principe de la «murabaha» impliquent une double transaction, car la banque achète la propriété immobilière et puis la revend à son client, ce qui implique une double transaction financière pour un seul actif. Evidemment, tous les coûts de transactions étaient transférés au client ce qui faisait du produit financier islamique un produit très cher en le comparant aux produits conventionnels», avait déclaré à l'APS le Dr Elias Boukrami, enseignant universitaire de la Banque islamique et conseiller à l'université de East London. Selon lui, la finance islamique représente un montant total de 50 milliards de dollars, soit 1% du montant total des avoirs des banques en Grande-Bretagne. A telle enseigne que les grandes banques internationales à l'instar de HSBC, IBB, Alburaq (ABC bank) et Ahli United, comptent désormais une branche consacrée à ce type de financement en proposant aux particuliers des produits islamiques.

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