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Comment je fais pendant le mois sacré ?
Publié dans La Nouvelle République le 21 - 07 - 2012

Concilier diabète et Ramadhan est possible pour les diabétiques, à condition d'adapter son alimentation et son traitement aux contraintes dues à cette période d'abstinence, du lever au coucher du soleil.
Une personne souffrant de diabète doit avoir conscience que faire le ramadhan présente des risques pour sa santé liés au jeûne et au bouleversement du rythme et du contenu de l'alimentation. C'est pourquoi il est important de consulter l'avis d'un médecin spécialisé dans le diabète avant le début du ramadhan. A noter que celui-ci est contre-indiqué en cas de diabète déséquilibré traité par insuline. Ramadhan et diabète, quels sont les risques ? Dans la journée, le principal risque est de faire une hypoglycémie, «si le patient n'a pas pris soin de faire adapter son traitement en concertation avec son médecin», explique dans un entretien à l'Association française des diabétiques (AFD) le Dr Laurence Vittaz, chef de service endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques au Centre hospitalier intercommunal Robert-Ballanger, à Aulnay-sous-Bois. A l'inverse, au coucher du soleil, l'éventuel excès de calories augmente le risque d'hyperglycémie, qui se traduit par une soif intense et des urines particulièrement abondantes pouvant aller jusqu'à la déshydratation. Ramadhan et diabète : les règles d'or On surveille régulièrement son taux de glycémie : on fait deux glycémies capillaires pendant le jeûne. On en fait une aussi avant chaque repas : une avant le repas «Al Ftour» après le coucher du soleil; une avant le repas «Al Ichaa» qui suit de quelques heures «Al Ftour», et une avant le «S'hour» avant le lever du soleil, conseille Fatima Oulhadj, diététicienne à Bagnolet. Si votre glycémie est inférieure à 0,70 g/l, pensez à rompre le jeûne. Côté alimentation, on a tendance à manger trop gras et trop sucré pendant la période du ramadhan tandis qu'on sacrifie les sources de fibres présentes dans les fruits et légumes frais. La solution ? Dites oui aux dattes, au pain et aux soupes de Chorba, Harira ou de Tchicha. On met en revanche le holà sur les pâtisseries orientales comme les makroud, les Zlabia, et les viennoiseries. Exit aussi les fruits oléagineux type cacahuètes, pistaches, et les sodas. L'essentiel est d'avoir une alimentation équilibrée répartie sur deux ou trois repas pendant la rupture du jeûne. Le Ramadhan a débuté vendredi. Durant ce mois marqué par le jeûne, les malades chroniques et particulièrement les diabétiques, devront être encore plus vigilants. Contrôles réguliers de la glycémie, respect des équilibres alimentaires... Tour d'horizon pratique des conseils santé avec Véronique Germain, diététicienne à l'hôpital Nord de Marseille. Le Ramadhan est un mois de jeûne d'une importance capitale. Aussi, explique Véronique Germain, «une préparation en amont est-elle nécessaire» pour les diabétiques de confession musulmane. «Pour les diabétiques de type 2, une consultation médicale quel-ques jours avant le début du ramadhan est nécessaire afin de répartir leurs prises médicamenteuses dans la journée, le matin et le soir», poursuit-elle. «Et pour ceux qui souffrent d'un diabète de type 1, ou qui sont traités pour un diabète de type 2 justifiant la prescription d'insuline, c'est parfois impossible. Les patients doivent alors renoncer au jeûne». Et c'est naturellement, parfaitement autorisé sur le plan religieux. Quelques aménagements d'ordre alimentaire Aux diabétiques qui ont entamé ce mois sacré, notre diététicienne adresse quelques recommandations essentielles : Pour le repas de rupture du jeûne, il est préférable de se limiter à une pâtisserie et d'éviter les boissons sucrées ; Privilégiez aussi le thé à la menthe, sans sucre ; Hydratez-vous. Buvez de l'eau en petites quantités et de manière régulière, le matin et le soir. Que faire aussi, au regard de la tradition selon laquelle le jeûne doit être rompu en mangeant des dattes ? Là encore, c'est permis. «Mais à la condition de n'en prendre qu'une seule, pas plus. Car la datte est un aliment très sucré». Eviter les variations de glycémie La régularité biologique est essentielle à l'équilibre du diabétique. L'objectif est donc bien entendu, de toujours limiter les pics ou les chutes de glycémie. En cette période de bouleversements dans les rythmes et les prises alimentaires, ce n'est pas toujours simple. Outre le sucre, les graisses aussi devront être évitées. Pour cela, Véronique Germain recommande de privilégier les cuissons au four, plutôt qu'à l'huile. Pensez-y pour les bricks, notamment. Pris avant l'aube, le repas du matin devra « être composé pour l'essentiel, à base de sucres lents. La semoule, le pain ou les crêpes traditionnelles permettront de «tenir» toute la journée». Vous êtes diabétique ? Surveillez bien votre glycémie, en vous piquant le bout du doigt au moins deux fois dans la journée. Effectuez aussi ce contrôle si vous éprouvez une sensation de malaise. Et «si votre glycémie descend au-dessous de 0,60g/L, re-sucrez-vous rapidement en prenant un verre de jus de fruit ou trois dattes», conclut-elle. Et à la moindre question naturellement, interrogez votre médecin. Les six conseils pour jeûner sans danger pour la santé Les personnes qui suivent le ramadhan, qui a démarré vendredi, doivent suivre quelques recommandations pour faire le jeûne sans risque pour leur santé. Avant toute chose, il est indispensable de s'hydrater et de bien s'alimenter au cours de la période de rupture du jeûne. Top santé vous donne 6 conseils pour passer un bon ramadhan. L'hydratation doit être le mot d'ordre de cette période de ramadhan. Dès la rupture du jeûne, les usagers doivent boire en grande quantité. Chacun ne doit également pas oublier de s'hydrater juste avant la reprise du jeûne. Il vaut mieux privilégier une alimentation saine lors de la rupture du jeûne et ne pas se jeter sur les pâtisseries et sucreries qui, même en grande quantité, ne combleront pas la faim et perturberont l'organisme. La rupture du jeûne ne doit pas être synonyme de repas trop copieux. Non seulement un repas abondant perturberait l'organisme, mais en plus cela pourrait favoriser les troubles du sommeil. Avant de repartir pour une journée de jeûne, il est recommandé de consommer des fruits pour l'apport en vitamines et surtout des sucres lents tels que de la semoule et des céréales pour tenir tout au long de la journée. A ce titre, il est important de bien manger avant le lever du soleil. Même si le jeûne s'étend du lever au coucher du soleil, les usagers doivent essayer de faire trois repas au cours de la journée : le premier avant le lever du jour, le second à la rupture du jeûne et le troisième quelques heures (compter 2 ou 3 heures) après. Si cela est possible, une sieste peut s'imposer en début d'après-midi. La période estivale invite même davantage les usagers à s'initier à cette pratique afin de leur permettre de reprendre des forces pour le reste de la journée. Le mois d'août risque d'être chaud. Il est ainsi conseillé d'éviter le soleil et la chaleur durant le mois du ramadhan. Chacun doit privilégier les pièces fraîches à l'intérieur. 1. Jeûner : des risques de carence ? Très populaire outre-Rhin depuis les années 1960, la pratique du jeûne est encore discrète en France. Ceux qui ont sauté le pas se félicitent des changements constatés habituellement après deux ou trois jours : sensation de bien-être, amélioration de l'humeur, regain de vitalité, meilleur sommeil... Mais les opposants ne manquent pas d'arguments. «En France, on ne dispose d'aucune étude scientifique prouvant les bénéfices du jeûne», soutient le Dr Bertrand Guérineau, nutritionniste. «Si vous en faites un après des excès, il est évident que vous allez vous sentir mieux. Mais si vous avez une alimentation normale, ça ne sert pas à grand- chose. Vous risquez surtout une carence en vitamines et en minéraux.» Une objection à laquelle répond le Dr Toledo, nutritionniste en Allemagne : «Lors d'un jeûne strict, c'est-à-dire à l'eau, c'est possible. C'est pourquoi il convient d'ajouter des bouillons de légumes, des tisanes, des jus de fruits et des eaux minérales, pourvoyeurs de vitamines et de minéraux.» 2. JEÛNER : UN MOYEN DE SE RECENTRER SUR SOI Plus qu'un simple désir d'éliminer les toxines, le jeûne correspond à une démarche spirituelle. «En rompant avec les habitudes alimentaires et sociales, il crée un état propice à la réflexion, au recentrage sur soi. Sous l'effet de la privation de nourriture, le fonctionnement cérébral est modifié et l'esprit est davantage orienté vers le moi, d'où parfois un sentiment de toute-puissance et l'impression d'être au-dessus des contraintes du corps», analyse le Dr Gérard Apfeldorfer, psychiatre. Un processus utilisé depuis la nuit des temps par les ascètes, qui associent jeûne et méditation. 3. JEÛNER : NULLEMENT UNE FAÇON DE MAIGRIR Privé de repas, l'organisme fabrique des corps cétoniques à partir des graisses de réserve. Encore plus dopants que le glucose utilisé en temps normal par le cerveau, ils effacent la sensation de faim et entraînent une impression de bien-être. Il ne faut donc pas se laisser griser ni lui attribuer des propriétés qu'il n'a pas. Le Dr Apfeldorfer insiste : «Il n'y a pas de problème s'il est observé quel-ques jours dans une optique de recentrage sur soi. Mais il faut s'inquiéter si le jeûneur en attend une purification ou se l'inflige en punition. A éviter aussi si l'on a des difficultés affectives car la privation de nourriture exacerbe les émotions et pourrait aggraver d'éventuels troubles du comportement alimentaire. Pour en profiter, ne commencez jamais sur un coup de tête, ni seul. Le jeûne doit durer une semaine au moins, au calme, en compagnie d'autres personnes et avec des activités physiques adaptées pour stimuler le processus d'élimination. Autant dire qu'il est incompatible avec une vie professionnelle ou familiale ! Et il ne doit en aucun cas servir de régime express. Certes, la perte de poids rapide peut tenter celles qui ont du mal à s'astreindre à un régime de longue haleine. Mais tous les spécialistes s'accordent : les kilos perdus seront repris à coup sûr, à moins de modifier ensuite son alimentation et ses habitudes de façon
drastique. C'est d'ailleurs pour cela que l'on doit respecter une phase de réadaptation à la fin du jeûne, pour revenir à une alimentation et un rythme de vie normaux. Parlez-en d'abord à votre médecin. 4. RAMADHAN : SE PREMUNIR DU SOLEIL Il est conseillé d'éviter le soleil et la chaleur durant le mois du ramadhan. Chacun doit privilégier les pièces fraîches à l'intérieur et l'ombre à l'extérieur pour ne pas s'affaiblir trop rapidement. 5. RAMADHAN : PEU OU PAS DE SPORT Même si la période du ramadhan n'a aucune conséquence majeure sur la santé des usagers, il est important de réduire au minimum les efforts physiques. Les sportifs doivent notamment faire très attention à ne pas se surpasser durant le mois du ramadhan. 6. RAMADHAN : LES PERSONNES À RISQUE Les patients atteints de diabète sont invités à suivre régulièrement leur taux de glycémie, à s'hydrater en abondance et à fuir les sucreries pour réduire les risques sanitaires liés à cette période de jeûne. Les personnes fragiles souhaitant faire le ramadhan, à savoir les femmes enceintes, les personnes âgées ou encore les patients atteints d'hypertension ou d'asthme, sont appelées à consulter leur médecin traitant dès le moindre signe anormal. Pour une plus grande sécurité, il est recommandé de se rendre chez son médecin avant et après le ramadhan. Source : TopSanté.com


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