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Autopsie d'un chaos (II)
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 09 - 2012

La rentrée sociale de cette année est en passe d'être unique en matière d'accumulation d'angoisse et d'appréhensions suite à l'état de pessimisme que vivent tous les Algériens.
La rentrée sociale cette année est en passe d'être unique en matière d'accumulation d'angoisse et d'appréhensions suite à l'état de pessimisme dont vivent tous les algériens. Les raisons d'une telle situation sont singulièrement imputées aux contrecoups dévastateurs de la politique entérinée par le gouvernement en place, ce qui rend l'espoir de vivre dans la dignité une fin utopique. Pourtant, la santé financière du pays est à couvert de tout malaise, ce qui pousse le simple citoyen à s'interroger sur le rôle des dirigeants qui paraissent être en comble somnolence sous l'emprise d'un enrichissement bâti par tous les moyens illicites de la rapine, de la concussion et des détournements dans une République qui exhibe tous les présages d'une monarchie hybride. Les subtilisations ostensibles de l'argent du peuple qui s'effectuent journellement au su de ceux qui sont censés préserver les richesses nationales prouvent qu'une impunité absolue pousse dangereusement l'anarchie à s'installer solidement dans ce pauvre pays, le temps où des scandales financiers s'éclatent en pleine lumière du jour découvrant la connivence et la complicité de hauts responsables, à savoir des ministres, des militaires et autres commis de l'Etat, chose qui sème la méfiance au sein de la société. Les dernières élections législatives du fameux 17 mai auxquelles le peuple n'a pas pris part ont démontré d'ailleurs une démission quasi totale de l'Algérien quant aux décisions dérivant de ces gouvernants parachutés à ces postes si sensibles de responsabilité par le moyen du trucage électoral et de la corruption. Ces récentes élections ont fait montre d'un ras- le-bol populaire qui a divulgué ouvertement l'absence entière de confiance vis-à-vis de l'Etat, une moralité que ces adeptes du pouvoir par la force et l'imposture ne veulent point assimiler tant la soif et la boulimie du règne leur sont une doctrine inéluctable. Notre pays franchit une phase des plus scabreuses, conséquence d'une gérance sans repères infligée par ceux que le peuple ne cesse de vomir depuis l'indépendance. Les oiseuses réformes qu'ont endossées les institutions sur tous les plans ne se sont avérées qu'une poudre aux yeux comme pour berner ce crédule peuple qui continue d'essuyer un pouvoir unique en matière d'absolutisme. Les précédents mandats de tous ceux qui ont manié l'infaillible machine de la fraude pour s'étendre perpétuellement sur le strapontin de la royauté indiquent clairement que l'appétit de régner sans partage prime tous les intérêts nationaux. Ceux qui ont coudoyé les misères qu'a endurées le pauvre Algérien savent indubitablement qu'une révolte spontanée va engloutir ce riche pays avec tous ces paradoxes qui divisent cette terre en deux communautés différemment conçues, l'une à l'antipode de l'autre : il y a cette arrogante oligarchie qui assujettit tout un peuple, dont les milliards du pétrole leur sont un butin impartageable, avec l'assurance d'être entièrement à l'abri de tout éventuel besoin, en s'obstinant dans leur talent d'étouffer toute voix d'opposition, chasser tous les journalistes soucieux du devenir tragique de leur pays, puis il y a cette classe qui vit sous le seuil de l'indigence et qui demeure passive par le coup de la coercition devant le destin que lui a réservé une indépendance déviée. La fonction dite publique, où les milliers d'employés subissent l'humiliation et l'avanie de par la dérisoire rémunération que lui édicte la sphère dominante dans l'Algérie pétrolifère au début du troisième millénaire, où la majeure partie des travailleurs affichent une situation de mendicité sans précédent. Une politique spectacle émaille le monde du travail, où des enseignants pendus par le manque et la privation affrontent péniblement leur morose quotidien en se voyant accepter l'ordre d'arracher des résultats qui honoreront l'éducation nationale avec une certaine insolence indicible, une manière d'exiger une impossible mission à ces instituteurs, plutôt à ces mendiants qui n'arrivent même pas à se permettre d'acheter un livre chaque mois vu la situation catastrophique de l'injuste politique des salaires, chose qui influe désastreusement sur le minable budget mensuel de chaque éducateur. Tandis que nos messieurs les députés, les ministres et autres cadres affiliés à la dynastie privilégiée de l'autocratie fournissent un excédent effort en démagogie et mensonges et se plaisent dans l'art de se pavaner dans les livings régaliens avec l'appui couard du grand chef. En leur distribuant dédaigneusement la rente du pays par millions sans respecter même l'ordre de mérite, pour la simple malsaine visée qu'est taire la vérité sur l'état social incontestablement avili du citoyen, c'est-à-dire une façon machiavélique de troquer leur silence contre un enrichissement juridiquement illégal. (A suivre) Chekri Rachid Suite à une erreur technique et inattentionnée de signature du texte paru dans notre édition d'hier il fallait lire «Chekri Rachid» au lieu de «Ali Benbelgacem». Nous nous excusons auprès de notre correspondant et nos lecteurs.

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