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L'insécurité règne dans la ville
Publié dans La Nouvelle République le 31 - 03 - 2013

La nouvelle zone urbaine de Bordj Ménaïel, constitué de grandes cités populaires, à savoir Bousbaâ, la Capère, Etahrir, Vacher, Cortesse, Rabah Djelloul, Million, Village Omar, Boudéo, Socothyd, cité CNEP, les lotissements un, deux et trois, les coopératives immobilières, les villas, les cités chalets manquent cruellement de sécurité. Malgré l'existence d'un commissariat de police au centre-ville et d'une BMPJ, la sécurité des biens et des personnes n'est pas convenablement assurée.
De dangereux délinquants y trouvent leurs comptes. Ainsi, les habitants de cette paisible et coquette ville des Coquelicots se plaignent des violences enregistrées, notamment ces dernières années. Bordj Ménaiel a besoin d'une police de proximité susceptible d'assurer la sécurité des biens et des personnes. «Les délinquants, souvent des jeunes organisés en bandes, prennent possession de la rue dans de nombreux quartiers, s'autoproclament gardiens de parking au niveau des ruelles et agissent avec violence contre les automobilistes», s'indigne un citoyen de Bordj Ménaiel. Et d'ajouter : «C'est une nouvelle forme de mendicité qui se pratique en plein jour au vu et au su de tout le monde.» Notre interlocuteur affirme que ces délinquants consomment et vendent de la drogue. Les vols par effraction sont quotidiennement signalés. Au au même titre que les agressions physiques, le port d'armes blanches est un phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur dans la ville de Bordj-Ménaiel et ses alentours, jadis connue pour son calme et sa quiétude. Pis encore, beaucoup de jeunes sont décédés dans des rixe et bagarres, on parle même de plusieurs tentatives de vol de véhicules, de logements, de micro-ordinateurs, magasins, sans oublier la criminalité qui augmente de jour en jour, ce qui crée un sentiment d'insécurité et d'angoisse chez les habitants de cette ville qui compte plus de 100 000 âmes et qui est devenue un espace où transitent des voleurs. Il est devenu plus que nécessaire pour les autorités compétentes de programmer de nouveaux projets de construction de Sûreté urbaine de sécurité au niveau de la cité la Capère, de Bousbaâ et du village Omar qui sera d'un grand soulagement pour la population locale. La commune de Bordj-Ménaiel a beaucoup grandi et la gestion de sa sécurité n'a pas progressé d'un iota. Elle possède le même commissariat de police des années 1963 qui gérait une population de 20 000 âmes. Depuis, aucune autre structure de sécurité n'a été programmée. Une police de proximité est d'une importance vitale pour les citoyens de cette commune qui aspirent à la tranquillité, au calme et à redorer le blason d'une ville qui était jadis paisible, coquette, charmante et accueillante où il faisait bon vivre.

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