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Troubles à l'ordre public : jusqu'à quand ?
Publié dans La Nouvelle République le 01 - 03 - 2014

Désormais, pour n'importe quel problème ou de différends quelconques, le recours aux attroupements publics est redevenu une monnaie courante. Il suffit d'un rien pour que des dizaines d'individus se rebellent contre les lois de la République et prennent d'assaut les rues et les places publiques.
Les textes et les lois en vigueur régissant les manifestations ou autres événements sont clairs et exigent l'obtention d'une autorisation écrite auprès des services de l'administration compétente, par ceux qui désirent organiser n'importe quelle manifestation que ce soit culturelle, sportive ou politique. Cette autorisation donne le droit de manifester en toute liberté mais elle oblige également les services de sécurité d'encadrer ce rassemblement pour le bon déroulement de cet événement et d'éviter d'éventuels débordements. Les organisateurs de la manifestation autorisée bénéficient des privilèges en matière de sécurisation, de circulation, de stationnement et autres. Par ailleurs, les organisateurs devraient impérativement se présenter au niveau des services de l'administration compétente munis d'une demande d'autorisation à manifester. Sur la demande, il devrait être mentionné les noms des organisateurs, la date, le lieu de départ de la manifestation, l'itinéraire, l'heure et le lieu de la fin de l'événement. Ce n'est pas le cas malheureusement pour ces manifestations organisées anarchiquement et qui engendrent souvent des destructions de biens publics et d'autrui et qui se terminent souvent par des blessés et parfois même des pertes humaines.Certains repris de justice profitent également de ces troubles pour accomplir leurs sales boulots. Le comble est lorsque les forces de sécurité interviennent pour appliquer la loi et rétablir l'ordre, les «hors la loi» crient au scandale. Pire encore, certaines organisations s'agitent au nom des droits de l'Homme pour dénoncer la «répression» à l'encontre des «manifestants pacifiques». Le choix de ne pas demander d'autorisation permet aux organisateurs de rester «anonymes» ce qui leur évitent des poursuites judiciaires lors d'éventuels dépassements ou autres. Certains responsables des manifestations anarchiques évoquent parfois le refus de l'administration de leur délivrer des autorisations à manifester. Il est évident si l'administration juge que cette manifestation pourrait nuire à la sécurité et à la sérénité du citoyen et du pays. Dans le cas où les organisateurs ne sont pas satisfaits de la décision des autorités, ils ont le droit de saisir le tribunal administratif. Faute d'autorisation, n'importe quel rassemblement ou attroupement sera considéré comme étant un trouble à l'ordre public et c'est aux forces de l'ordre d'appliquer les lois de la République. Nous avons vu cet exemple plusieurs fois où des officiers des forces de l'ordre demandent aux organisateurs de se faire munir d'autorisation ou de se disperser car ils sont en infraction avec la loi. En somme, si les organisateurs de ces manifestations réclament des droits par le biais des manifestations, leur devoir les obligent également à se conformer aux lois et textes de la République en vigueur.

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