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Troubles à l'ordre public ou manifestations ?
Publié dans La Nouvelle République le 21 - 12 - 2011

Désormais, le vendredi est un jour idéal que choisissent les protestataires pour rassembler un grand nombre de personnes et exercer des pressions sur le pouvoir. Sans aucune autorisation officielle, des milliers de manifestants occupent la rue avant d'affronter les forces de l'ordre.
Les résultats sont connus : destruction de biens publics et d'autrui, suivi des blessés et des morts. Pour les autorités, ce sont des troubles à l'ordre public, ce n'est pas le cas pour les manifestants et pour «l'opinion internationale» qui parlent de répression policière. En effet, que ce soit en Tunisie, Egypte, Maroc, Libye Syrie, Yémen et autres, le vendredi, jour de la grande prière de la «djoumouaa» est exploité par les manifestants pour rassembler un grand nombre d'individus. En plus des milliers de personnes qui seront rassemblées dans une grande place et qui sera reconvertie pour la circonstance en un lieu de prière, des centaines de manifestants se joindront à la grande foule à la sortie des dizaines des mosquées. C'est une manifestation pacifique déclarent les «organisateurs inconnus» qui ne disposent d'aucune autorisation officielle pour manifester. Contrairement aux autres continents du monde, les manifestations dans les pays arabes, hormis l'Algérie, sont organisées à travers facebook et autres réseaux sociaux. Le choix de cette procédure anarchique permet aux organisateurs de rester anonymes afin d'éviter des poursuites judicaires à leur encontre. Dans les autres pays du monde, les autorités locales ne délivrent les autorisations pour manifester, qu'après une demande établie par les organisateurs qui porteront connaissance à ces autorités également l'itinéraire à emprunter, l'heure du début et de la fin de la manifestation. Les autorités pourraient refuser la délivrance d'autorisation si toutefois la manifestation est susceptible de nuire à la sécurité et à la sérénité du citoyen et du pays. Faute d'autorisation, n'importe quel rassemblement ou attroupement sera considéré comme étant un trouble à l'ordre public, et c'est aux forces de l'ordre d'appliquer les lois de la République. Nous avons vu cet exemple à Alger où un officier de force de l'ordre a déclaré à un meneur d'une manifestation, je cite : «Si vous avez une autorisation pour manifester, notre mission consiste à vous encadrer et à assurer votre sécurité. Par contre, si vous ne disposez pas d'autorisation, vous êtes en infraction avec la loi et vous avez intérêt de vous disperser». Malheureusement, ce n'est pas le cas pour les autres pays du monde arabe où l'anarchie règne et on continue toujours de parler de répression au lieu d'évoquer les troubles à l'ordre public. En revanche, dans les autres continents, personne ne pourrait investir la rue sans autorisation au préalable des services du ministère de l'Intérieur. Les quelques manifestations anarchiques, la majeure du temps organisées par des communautés étrangères, sont considérées comme troubles à l'ordre public. La police intervient à coups de matraque et les personnes arrêtées poursuivies pour différents délits à savoir : troubles à l'ordre public, attroupement, incitation à la rébellion, outrage à agent détenant l'autorité publique etc. En somme, les troubles à l'ordre public dans le monde arabe sont considérés comme étant des répressions policières. L'opinion internationale s'en mêle et rappelle à l'ordre les pays en question. Attention, le même état de fait dans les autres pays du monde est considéré comme trouble à l'ordre public par la même opinion publique qui approuve l'intervention des forces de l'ordre. C'est un peu le deux poids deux mesures.

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