«L'unité de gestion du programme d'appui à la mise en œuvre de l'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne annonce le lancement d'un nouveau projet de coopération destiné à la surveillance et l'encadrement du marché, dans le cadre du programme de mise en œuvre de l'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne (P3A)», a indiqué, avant-hier à Alger, Abdelaziz Guend, directeur du programme. Lors d'une conférence de presse, ce responsable a précisé que le projet est d'un montant de 5 millions d'euros, il sera lancé en juin prochain et ciblera les organismes et les structures chargés de la surveillance du marché sur l'ensemble du territoire national. Ainsi, l'objectif principal de ce projet, qui devrait s'étaler sur quatre ans, est de renforcer les capacités des acteurs et des structures institutionnels chargés de la surveillance du marché, du contrôle de la qualité et de la conformité des produits importés et fabriqués localement. Il vise aussi à améliorer le cadre légal et institutionnel et à soutenir les acteurs non étatiques engagés dans la protection du consommateur et de la promotion de la qualité. Les activités de ce projet vont concerner également la consolidation du Conseil de la concurrence à travers des formations, la finalisation du processus d'accréditation des laboratoires du Centre algérien de contrôle de la qualité et de l'emballage (CACQE) ainsi que l'appui au Laboratoire national d'essai (LNE) en matière d'identification des équipements et de préparation des marchés. Il prévoit, en outre, le renforcement du système d'alerte rapide algérien pour la protection du consommateur qui sera lancé prochainement et l'appui aux associations de protection du consommateur ainsi qu'aux organisations socioprofessionnelles pour l'amélioration de la traçabilité des produits mis sur le marché. En outre, durant les deux précédentes phases du programme P3A, le secteur du commerce avait bénéficié de plusieurs actions de coopération. Il s'agit de deux projets de jumelage institutionnel, de huit missions d'assistance technique et d'échange d'informations ainsi que de trois actions ponctuelles traitant de thématiques diverses. La troisième phase du programme, prévue entre 2015 et 2017, permettra de concrétiser 15 à 20 projets de jumelage entre des organismes algériens et européens dans plusieurs domaines comme l'agriculture, la gestion des finances publiques, l'industrie, le commerce et les infrastructures de base, avait indiqué M. Guend. Il avait souligné que le nouveau programme sera financé à hauteur de 36 millions d'euros dont 35 millions d'euros pris en charge par l'UE. Quant à la deuxième phase du programme dotée de 30 millions d'euros, M. Guend avait précisé qu'elle avait permis la mise en œuvre de 5 projets de jumelage tandis que les contrats de 5 projets sont en cours de négociation et 5 autres en cours de préparation. «Au courant de l'année 2014, on aura 10 projets en cours de mise en œuvre», avait-il ajouté. Il est à noter que ce nouveau projet vient en complément pour consolider les actions déjà engagées avec le projet de facilitation au commerce (Facico).