«Si tu n'as pas de pudeur, fais ce que tu veux», c'est un hadith qui s'applique bel et bien à une catégorie de «commerçants». Malheureusement, à l'approche du mois de Ramadan , une occasion qui est devenu chez nous propice à plusieurs «commerçants» mal intentionnés pour s'enrichir et se faire de l'argent en faisant fi du préjudice porté aux autres. C'est le cas d'un boucher ambulant à Sidi Akkacha qui s'apprêtait à vendre une grande quantité de viande dans un marché hebdomadaire. Agissant, en effet, sur informations les éléments de la gendarmerie nationale relevant de la brigade de Sid-Akkacha dans la daïra de Ténès, au nord de Chlef ont mis au jour récemment plus d'un quintal de viande ovine et bovine avariée, donc impropre à la consommation. La viande se trouvait à bord d'un véhicule conduite par un individu, âgé de 24 ans, qui était en route vers un marché hebdomadaire de la région. Selon notre source, la viande avait été soumise à un contrôle vétérinaire et s'était avérée réellement impropre à la consommation et représentait un danger pour les consommateurs. Par ailleurs, il faut souligner que l'abattage clandestin, autrement dit sans contrôle sanitaire, et la vente au niveau des marchés hebdomadaires des viandes et abats par des individus motivés uniquement par le gain, représente un réel danger pour la santé des citoyens. Généralement, l'abattage qui pourrait provenir de bêtes malades s'effectue la veille de la tenue du marché hebdomadaire et la viande provenant de ce dernier est entreposée dans des lieux non réfrigérés sans qu'aucune mesure d'hygiène ne soit respectée. En outre, aujourd'hui le problème de l'abattage clandestin au détour d'une opération de gendarmes qui est une excellente initiative, ne peut occulter le vrai danger que représente la prolifération de ce commerce illicite, en l'absence des services de la direction du commerce au niveau même de ces souks hebdomadaires. Les citoyens ont loué chaleureusement l'opération de saisie menée par les gendarmes.