Des terroristes auraient mis la main sur onze avions au niveau de l'aéroport de Tripoli, ont indiqué plusieurs sources. Les avions pourraient être utilisés contre des cibles civiles, militaires ou économiques, comme fut le cas lors des attentats du 11 septembre 2001. Ils en auraient pris possession lors des affrontements qui eurent lieu, récemment, à l'aéroport international de Tripoli. Selon plusieurs sites, des services de renseignement auraient alerté plusieurs pays quant à l'utilisation de ces avions-bombes par les groupes djihadistes. Ces derniers jours, des pays de la région tels que l'Algérie, la Tunisie et l'Egypte auraient renforcé la sécurité aux frontières à la suite des affrontements extrêmement dangereux qui se déroulés à l'aéroport de Tripoli. L'aéroport et la piste d'atterrissage seraient sous le contrôle des groupes terroristes. D'autres sources indiquent que le parc d'avion est sous le contrôle des djihadistes, ce qui explique que les avions pourraient être utilisés comme des bombes en se faisant écraser sur des cibles économiques, institutionnelles ou militaires. Les mêmes sources ont indiqué que le Maroc, l'Algérie, l'Egypte, l'Italie, la France, l'Espagne, Malte et la Grèce ont braqué leurs radars de contrôle aérien sur l'espace aérien libyen, afin de détecter précocement tout mouvement suspect de ces avions, qui voleraient sous commandes des terroristes, sans transpondeurs pour ne pas être identifiés et pour que leur trajectoire ne puisse être suivie. Pour rappel, au matin du mardi 11 septembre 2001, dix-neuf terroristes ont détourné quatre avions de ligne. Deux avions sont projetés sur les tours jumelles du World Trade Center (WTC) à Manhattan (New York) et un troisième sur le Pentagone, siège du département de la Défense, à Washington DC, tuant toutes les personnes à bord et de nombreuses autres travaillant dans ces immeubles. Les deux tours - dont les toits culminent à un peu plus de 415 m de hauteur - s'effondrent moins de deux heures plus tard, provoquant l'anéantissement de deux autres immeubles. Le quatrième avion, volant en direction de Washington, s'écrase en rase campagne à Shanksville, en Pennsylvanie, après que des passagers et membres d'équipage avaient essayé d'en reprendre le contrôle. Plusieurs milliers de personnes sont blessées lors de ces attaques qui causent la mort de 2 973 personnes, appartenant à 93 pays, dont 343 membres du New York City Fire Département (FDNY), 37 membres du Port Authority Police Département et 23 membres du New York City Police Département (soit 2 992 morts en comptant les dix-neuf terroristes pirates de l'air), selon les chiffres officiels du rapport de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les Etats-Unis, remis le 22 juillet 2004. Ces derniers jours, des affrontements ont éclaté entre des groupes armés pour le contrôle de l'aéroport international de Tripoli. Des sources sur place ont indiqué que le terminal a été très endommagé par des roquettes. Les affrontements entre groupes armés pour le contrôle de l'aéroport international de Tripoli se poursuivent toujours, a ajouté la même source. «Le terminal a été frappé par deux roquettes qui ont atterri sur le toit. Les salles d'embarquement ont été particulièrement touchées», a déclaré Tarek Ourwa qui a fait état de «gros dégâts», sans évoquer des victimes. Les groupes islamistes ont tiré des dizaines de roquettes sur l'aéroport contrôlé depuis 2011 par des brigades de la ville de Zenten (170 km au sud-ouest de Tripoli), considérées comme le bras armé du courant libéral. Elles ont reçu ce jeudi le soutien des puissantes brigades de la ville de Misrata (200 km à l'est de Tripoli). Dans un communiqué lu jeudi sur leur télévision locale, les dirigeants misratis ont décrit les combats autour de l'aéroport comme une «bataille des révolutionnaires. Des témoins ont rapporté que les rues de de la capitale étaient quasiment vides, la plupart des banques et des stations-service étaient fermées. Les Etats-Unis d'Amérique ont évacué, samedi 26 juillet, tout leur personnel diplomatique de leur ambassade. L'ambassade fonctionnait déjà avec un personnel réduit, mais Washington a décidé d'évacuer l'équipe restante y compris l'ambassadrice, Anne Patterson qui s'est rendue par voie terrestre en Tunisie pour se mettre en sécurité.