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Le jour où le monde a regretté de n'avoir pas «entendu» les mises en garde de l'Algérie
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 09 - 2013

Désormais, le 11 Septembre est redevenue une date historique et un triste événement. Ce jour-là, le terrorisme a frappé le cœur de l'Amérique, faisant au moins 2 900 morts. Ces attentats ont réveillé les puissances du monde, regrettant de n'avoir pas pris en considération la mise en garde de l'Algérie.
Le 11 septembre 2001, un groupe islamiste composé d'une vingtaine de terroriste a détourné 4 avions de ligne. Deux avions sont projetés sur les tours jumelles du World Trade Center (WTC) à Manhattan (New York) et un troisième sur le Pentagone, siège du département de la défense, à Washington DC, tuant toutes les personnes à bord et de nombreuses autres travaillant dans ces immeubles. Les deux tours – dont les toits culminent à un peu plus de 415 m – s'effondrent en moins de deux heures, provoquant l'anéantissement de deux autres immeubles. Le quatrième avion, volant en direction de Washington, s'écrase en rase campagne à Shanksville, en Pennsylvanie, après que des passagers et membres d'équipage ont essayé d'en reprendre le contrôle. Plusieurs milliers de personnes sont blessées lors de ces attaques qui causent la mort de 2 973 personnes, appartenant à quatre-vingt-treize pays, dont 343 membres du New York City Fire Département (FDNY), 37 membres du Port Autorité Police Département et 23 membres du New York City Police Département (soit 2 992 morts en comptant les dix-neuf terroristes pirates de l'air). Pourtant, cette tragédie aurait pu être évitée, si la communauté internationale et surtout les puissances de ce monde ont pris au sérieux la mise en garde de l'Algérie au sujet de ce fléau. «Attention ! Le terrorisme n'a pas de frontière !» ont averti les Algériens, à l'attention de ceux qui ont tourné le dos et fait la sourde oreille à ce qui se passait dans notre pays. A cette époque, l'armée algérienne et l'ensemble des forces de sécurité faisaient face à un terrorisme, l'un des plus cruels que le monde a connu. Non seulement, la communauté internationale a tourné le dos à l'Algérie, mais certains pays ont aidé les groupes terroristes par le renseignement et en leur offrant des armes et de l'argent. En parallèle, l'Algérie fut soumise à un embargo sur les armes – l'Etat algérien accusé d'avoir interrompu le processus électoral qui, selon eux, a donné le pouvoir aux islamistes. En vérité, l'Armée nationale populaire garante de la République a été contrainte d'intervenir à la demande du peuple, mettant à nu un «coup d'Etat» visant à détruire l'Algérie. Le mouvement islamiste qui a été créé dans l'anarchie a profité de l'ouverture du pluralisme politique en Algérie, pour tenter de renverser la République. Sans aucun respect de sa souveraineté et s'ingérant dans ces affaires intérieures, certains pays ont tout fait pour esseuler l'Algérie. En plus de l'embargo militaire, plusieurs pays ont transféré vers d'autres pays leurs représentations diplomatiques. Au moment où les groupes de criminels enlèvent, violent et assassinent quotidiennement les Algériens, aucune réaction n'est enregistrée par «nos frères, voisins, amis» et les autres pays du monde. Bien au contraire, certaines parties ont tenté d'induire l'opinion publique en erreur en accusant les forces de sécurité d'être derrière ces massacres. Et pourtant, il était inutile d'enquêter sur les auteurs de ces crimes et de ces atrocités, les sanguinaires eux-mêmes le revendiquent par le son et par l'image et à visage découvert. Il suffit simplement de visionner les cassettes vidéo insérer sur les sites «djihadistes» pour découvrir la barbarie, la cruauté et la sauvagerie de ces criminels qui instrumentalisent l'islam pour arriver au pouvoir. Pour leur propagande, les terroristes prennent le soin de filmer eux-mêmes les assassinats, tueries et massacres. Donc le «qui tue qui» a été inventé uniquement pour souiller les images des forces de sécurité algériennes. Le «11 Septembre» aurait pu arriver avoir lieu en France, dans la nuit du 24 au 25 décembre 1994. Ce jour-là, un Airbus d'Air France a été détourné à l'aéroport international Houari-Boumediene à Alger avec 220 passagers à son bord. Le groupe terroriste a envisagé d'écraser l'avion sur la Tour Eiffel à Paris pour faire des centaines de victimes. Fort heureusement, l'intervention des éléments des GIGN à Marseille a réussi à mettre fin à ce détournement par la mise en état de nuire des terroristes. En somme, les mise en garde de l'Algérie n'ont pas été prises en considération jusqu'aux attentats du 11 septembre 2001. Ce jour-là, la communauté internationale a décidément compris que l'Algérie avait pourtant raison.

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