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Le monde veut identifier les bourreaux, Paris ouvre une enquête
Publié dans La Nouvelle République le 19 - 11 - 2014

Plusieurs pays, dont la France ou le Royaume Uni, cherchaient lundi à déterminer la nationalité des djihadistes qui ont décapité, à visage découvert, l'otage américain Peter Kassig et 18 soldats syriens, une exécution qui provoque une immense répulsion.
La France a été la première à identifier l'un des jeunes combattants du groupe Etat islamique (EI) parmi les bourreaux qui apparaissent dans la vidéo des exécutions diffusée dimanche. La justice française a ainsi confirmé «l'implication d'un Français». Selon le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, il «pourrait s'agir de Maxime Hauchard, né en 1992» originaire du nord-ouest de la France et «parti en Syrie en août 2013 après un séjour en Mauritanie en 2012». La présence d'un «second Français» est «possible» mais reste à confirmer, indiquait lundi soir la justice française en annonçant l'ouverture d'une enquête contre eux. La vidéo est la première diffusée par l'EI à montrer, parfois en gros plan, le visage de bourreaux, qui apparaissaient masqués dans les précédents enregistrements. On y voit des hommes jeunes et barbus dont certains ont un type asiatique ou occidental. La présence d'un Danois et d'un Australien est évoquée. Le Daily Mail a également affirmé qu'un Britannique de 20 ans figurait parmi eux. Mais le père de ce jeune homme a nié lundi sur la BBC qu'il puisse s'agir de son fils, Nasser Muthana. Selon la BBC, étudiant en médecine originaire du Pays de Galles serait bien apparu dans une vidéo de l'EI, mais il y a plusieurs mois. La vidéo semble montrer un autre Britannique, surnommé «Jihadi John» par les médias britanniques, qui apparaît masqué avec, à ses pieds, la tête décapitée de Peter Kassig. Cet homme ayant un fort accent de la banlieue de Londres est considéré comme l'assassin présumé de James Foley et Steven Sotloff, les deux journalistes décapités depuis la mi-août avec les humanitaires britanniques Alan Henning et David Haines. 500 exécutions en Syrie A fin septembre, quelque 3 000 ressortissants européens étaient partis faire le djihad, selon le coordinateur européen pour la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove. A eux s'ajoutent de nombreux combattants venus de pays d'Asie centrale et du sud-est ou des Etats-Unis, en plus des milliers originaires du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. Un militant de l'EI affirmant avoir fui la Syrie a témoigné à la télévision norvégienne NRK que les combattants étrangers se montraient plus extrémistes que les autres: «Ils mènent la plupart des opérations-suicides. Ce sont eux qui sont les plus brutaux contre les civils». L'EI a exécuté 1 429 personnes en Syrie depuis la proclamation fin juin d'un «califat» à cheval sur ce pays et l'Irak, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. Près de 900 étaient des civils, dont 700 de la tribu Chaitat, qui s'était soulevée contre l'EI dans l'est syrien. Un groupe «inhumain» Le président américain Barack Obama a condamné l'exécution de Peter Kassig comme «un acte de mal absolu mené par un groupe terroriste que le monde considère, à juste titre, comme inhumain». Les actions du groupe «ne représentent aucune foi, et certainement pas la foi musulmane qu'Abdul Rahman avait adoptée», a-t-il ajouté, en citant le nom choisi par Kassig après sa conversion à l'islam. Les parents de l'otage ont déclaré avoir «le cœur brisé» d'apprendre que leur fils avait «perdu la vie à cause de son amour pour le peuple syrien et de son désir d'alléger ses souffrances». Le jeune homme, un ancien soldat ayant été déployé en Irak, avait fondé en 2012 une organisation humanitaire avant d'être enlevé en Syrie en 2013. Pour la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, ces exécutions sont «une nouvelle illustration de la détermination de l'EI à poursuivre son programme de terreur». «Que cela soit bien clair: nous ne sommes pas intimidés», a lancé John Kerry depuis Washington. Le secrétaire d'Etat américain, évoquant «une bataille entre la civilisation et la barbarie», a appelé les partenaires des Etats-Unis à intensifier leur lutte contre les djihadistes. Le meurtre de Peter Kassig intervient quelques jours après l'annonce par M. Obama d'une «nouvelle étape» en Irak avec l'envoi de 1 500 conseillers supplémentaires qui porteront à 3 100 le contingent américain. Excluant le déploiement de troupes au sol, les Etats-Unis et leurs alliés de la coalition ont récemment augmenté la fréquence de leurs raids aériens, permettant aux forces irakiennes de gagner du terrain dans le nord du pays, où elles ont notamment repris la ville de Baïji. La coalition y a ainsi concentré cinq des vingt frappes qu'elle a réalisées en Irak depuis vendredi, selon le Commandement américain pour la région (Centcom). Selon un haut-gradé irakien, l'armée a fait de Tikrit, ville tenue par l'EI située entre Baghdad au sud et Baïji au nord, sa prochaine cible.

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