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1 000 cas enregistrés en neuf mois
Publié dans La Nouvelle République le 30 - 11 - 2014

La Journée mondiale de la violence contre la femme tenue chaque année, a justifié que beaucoup reste à prendre pour réduire de l'ampleur de ce phénomène en nette augmentation selon Dr Nahar Kaili Nadjat médecin légiste à Tiaret ,lors de son intervention devant les présents lors de la rencontre tenue à la maison des jeunes s'interroge comment peut-on expliquer ces quelques 7 000 cas enregistrés au niveau national en l'espace de 9 mois seulement selon les services de la DGSN.
En, effet, à l'échelle locale, la conférencière avance un chiffre alarmant dont plus de 1.000 cas enregistrés dont deux décès sur le nombre des femmes violentées dans la wilaya de Tiaret , que pas moins de 910 femmes violentées sont passées par son service en 2012. L'année suivante, le chiffre a avoisiné les 1 007, alors que du 1er janvier au 25 novembre 2014, le nombre s'est élevé à 1 031 cas de violence. Dr Mme. Nahar devait préciser devant les présents que durant les trois dernières années, ce fléau a touché les catégories d'âge de moins de 20 ans (avec 422 cas), 20-40 ans (1 952 cas), 40-60 ans (398 cas) et plus de 60 ans (avec 182 cas). Au volet des violences et selon l'oratrice, figure la violence physique (coups et blessures volontaires a l'arme blanche armes , brûlure...) se taille la part du lion avec 70%. Le reste est limité à la violence verbale situé entre l'humiliation, injures, menaces...La femme a la blouse blanche qui boucle ses 30 années au service de la médecine légale a coté de son mari Nahar Nasr Edine s'attarde sur le sujet soulignant aussi que la violence n'a jamais existé en islam avant d'ajouter la femme violentée à l'intérieur de son foyer conjugal et harcelée dans son milieu professionnel dans les rues . Il est grand temps de mettre un terme à ces graves dérapages, d'autant plus que la notion de démocratisation d'une quelconque société ne saurait s'accomplir sans la consécration des droits entiers de la femme. De son côté, estime que les femmes victimes de violence ne sont pas bien prises en charge du fait de l'absence d'une structure d'accueil et de soutien spécialisé et d'un numéro vert pour exprimer leurs difficultés. Si certaines parmi elles trouvent parfois refuge auprès des associations activant dans le domaine, d'autres par contre préfèrent le silence et n'entame aucune poursuite judicaire. Et selon Dr Nadjat Kaili fait appel aux mouvements concernés, les psychologues, associations activistes de prendre en charge cette frange fragile par voie d'écoute et d'accompagnement des femmes battues dans le seul but de surmonter les séquelles occasionnées par le fléau. Selon les statistiques avancés par la conférencière sur les 1.031 cas enregistrés soit une moyenne de 5 à 6 femmes battues par jour dont 2 cas de deces durant les 9 mois de l'année en cours , a encore souligné Mme Nahar. Plusieurs thèmes inscrits à cette importante rencontre au calepin de la femme expérimentée au volet de la violence , comporte aussi des travaux d'atelier à travers lesquels les spécialistes de la question sortiront avec une feuille de route quant aux mécanismes à mettre en place pour assurer une meilleure protection des femmes . Estime notre oratrice qu'une structure d'accueil pour femmes battues serait d'un grand apport pour mieux prendre en charge ces victimes. Un programme et une panoplie d'interventions conçu pour cette journée, sur les signes d'alerte qui consistent généralement en des changements brusques de comportement, en des traces corporelles , le côté juridique et autres à tenir pour au moins atténuer ce fléau dont la lutte nécessite l'adhésion de toute la société. Aujourd'hui combien sont-elles ces femmes et ces jeunes filles, parfois mères ? Une interrogation à laquelle ont répondu des spécialistes en la matière lors de cette importante rencontre. A propos des thèmes communiqués par l'intervenante Nadjat Kaili «comment réduire l'emprise de la violence, la réduire ou la contrôler car l'éliminer est hors d'atteinte de l'homme». Il est important de cerner les problèmes majeurs qui poussent les hommes à la violence. On doit proposer des solutions et prendre en charge les femmes violentées sur trois importants plans : psychologique, psychiatrique, social. Longtemps tenue en marge, la violence s'est installée, elle monte, et elle nous interpelle, la vie elle-même devient violente, une agressivité nouvelle, marque les relations personnelles et sociales. Parmi ces violences, la violence conte la femme dans le couple est très répandue, a explique le médecin légiste dont les méthodes sont nombreuses. L'abus de pouvoir, la démission, le comportement auto-destructeur : l'alcool, toxicomanie, l'isolement la violence sexuelle... L'étude du médecin Nahar Kaili Nadjat souligne la définition de la violence. «La violence est une manifestation de la force avec extériorisation de l'agressivité, le psycho-traumatisme lié à la violence. C'est une situation stressante, intense, inattendue, inimaginable et indicible qui déborde et détruit les défenses du sujet et provoque chez lui des symptômes de détresse. D'après l'exposé de notre intervenante, une femme sur 5 subi une violence physique, 2 femmes sur 5 subissent une violence psychologique. La violence a un contenu de brutalité et de mépris et elle prend de nombreuses formes qui vont de l'humiliation à l'extrême brutalité physique, ce qui perturbe la famille, notamment les enfants, explique la conférencière. Elle provoque des blessures sévères. Il faut savoir qu' on hérite tous de l'enfance, martèle-t- elle. Il ne suffit pas de nourrir l'enfant, de veiller à ce qu'il ait bien chaud, il lui faut des parents qui l'entourent dès sa naissance, qui jouent avec lui, qui lui témoignent de l'affection. C'est cela l'enfant désiré. En réalité, la violence contre la femme concerne beaucoup de monde, on la trouve dans toutes les couches sociales. Il est faux de dire que la violence contre la femme ne concerne que peu de personnes Il est faux de dire que la violence n'a cours que dans les milieux défavorisés mais elle touche les femmes. «On la retrouve dans tous les milieux, toutes les cultures, tous les âges, à tous les niveaux de formation, dans les villes comme à la campagne», a expliqué Mme Nahar. «Il est faux de dire que la violence est due à une perte momentanée de contrôle de l'homme. En réalité le recours à la violence est un moyen pour contrôler et soumettre la femme. Il est faux de dire que la violence contre la femme se résume à une gifle ou un coup». Selon les statistiques avancés, une femme sur 5 est blessée, ce que confirme l'enquête. De nombreuses difficultés empêchent les femmes de quitter leurs maris. Les unes ne savent par où aller, elles n'ont pas d'argent, «ne travaillent pas». Les autres ont peur pour la garde de leurs enfants, elles ont peur pour leur vie et pour celle de leurs enfants et la majorité des femmes battues ont perdu toute confiance et ne trouvent pas la force nécessaire pour s'en aller et elles aiment encore leur mari. Selon le médecin Nadjat, Kaili Nahar la plupart des hommes qui se sont montrés violents envers leurs femmes promettent de changer, et pour prouver leur détermination, ils rapportent souvent des cadeaux à la maison, ils demandent pardon, reconnaissent leur culpabilité et promettent de s'améliorer. Et après une phase de réconciliation, le cycle recommence. C'est ce qu'on appelle la spirale de la violence. La question qui se pose est la suivante : «Pourquoi de nombreuses femmes battues restent malgré tout ?» La réponse repose sur trois facteurs : amour, espoir et peur. Pour lutter lutte contre le phénomène de la violence conjugale, notre intervenante Kaili Nadjat adresse un message aux associations et médias qui ont pour mission l'information, la sensibilisation et l'éducation ainsi que la lutte contre la toxicomanie, l'alcoolisme et la consommation de psychotropes. Par ailleurs, d'autres rôles inscrits au calepin de la conférencière ceux de la famille, l'école les endroits de culte (valeurs morales) et les pouvoirs répressifs (sanction) avec la création des cellules d'écoute, des lignes téléphoniques et permanence. Sur la question de la violence à l'égard des femmes et des filles, elle invite les femmes députés à promouvoir les pratiques de lutte contre la violence et les programmes destinés à combattre toutes les formes de discrimination initiées au niveau local ou national. Pour son parcours rejoint sa ville natale l'ancienne Tihert après 15 années d'études à Wahrân El Bahia, et l'une des brillantes étudiantes à l'université d'Oran, se découvre une seule et unique passion la médecine légale . avec un CV rare, obtention du bac en 1979 avec mention très bien, diplôme d'études médicales spécialisées ( DEMS en 1990), nomination comme assistant en médecine légale à Tiaret depuis mai 1990, nomination comme experte assermentée aux près des tribunaux ( Tiaret et les wilaya avoisinantes )) en 1992, nomination à Médecin sans frontières et chef d'unité en 2004, médecin spécialiste principale en médecine légale en 2008 avec une panoplie de formations sur la médecine légale ( magistrats et corps de sécurité – déontologie à travers les établissements de formation), une femme décorée à maintes reprises lors des manifestations en Algérie. Une légende de la médecine a été désignée par le numéro un du parti T.A.J, Docteur Ghoul chargée pour accompagner la femme et l'enfance au niveau national. Son combat pour une lutte contre les violences faites aux corps fragiles.

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