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Projection de «Les femmes du bus 678»
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 03 - 2015

A l'occasion de la Journée internationale de la femme, la cinémathèque d'Alger, programmera, le samedi 7 mars, à partir de 13h, le film égyptien « Les femmes du bus 678», réalisé par Mohamed Diab.
Cette projection est organisée à l'initiative du réseau Wassila. Sorti en 2010, ce long métrage, met en scène des victimes d'harcèlement sexuel et du harcèlement de rue, véritables fléaux en Egypte, qui décident de prendre les choses en main pour y mettre fin. A chaque fois qu'elle monte dans le bus 678, au Caire, Fayza, une modeste fonctionnaire qui porte le voile, est certaine d'être harcelée. Elle finit par décider de rendre coup sur coup et le fait violemment. Ailleurs, dans la capitale égyptienne, Seba milite pour les droits des femmes et dispense des cours d'autodéfense. La présence de son mari ne la préserve pas d'une violente agression, un soir, après un match de football. Une autre victime de violences sexistes, Nelly, trouve le courage de porter plainte contre son agresseur, brisant le tabou qui couvre de silence les crimes sexuels. Les trois femmes s'épaulent et appliquent la même stratégie punitive dans les bus. Fayza, Seba et Nelly, sont trois femmes unies par la même angoisse, celle de subir des harcèlements sexuels au quotidien. Elles décident, un beau jour, de s'unir pour combattre le machisme impuni qui sévit au Caire dans les rues, dans les bus et dans leurs maisons. Elles sont déterminées à humilier ceux qui les humilient. La situation est telle qu'un inspecteur de police du nom d'Essam décide de mener une enquête. Il veut connaître ces femmes qui offensent les hommes. Un premier procès est alors programmé au tribunal du Caire en 2008. Premier procès, en Egypte, pour harcèlement sexuel. La plaignante, Noha Rushdi, se fait moquer par l'avocat de la défense. Mohamed Diab était présent : «C'est à ce moment-là que j'ai décidé de réaliser ce film. Pour que cet avocat comprenne ce que vivent les femmes», dit-il. Fayza des quartiers populaires, Seba, la bourgeoise, Nelly, tête brûlée : «elles seront trois à incarner lesfemmes d'Egypte ». Armé d'un certain courage, Mohamed Diab, scénariste et jeune réalisateur, aborde, avec ce premier film, un sujet tabou. Ainsi, donc, «Les Femmes du bus 678» s'inspire librement de l'histoire de la première femme qui a osé affronter son agresseur au tribunal et obtenir réparation. Dans le scénario, son action est mêlée à la rébellion de deux autres femmes contre les harcèlements dont elles sont victimes ». L'une, Seba, divorce et donne des cours à ses consœurs afin qu'elles luttent contre cette situation ; l'autre, Feyza, châtie à coups d'épingles à cheveux les mains masculines. «Les trois femmes devront apprendre à s'accepter et s'entraider face à leurs proches qui leur imposent de tout accepter en silence. La mise en scène est loin d'être au niveau des ambitions de l'entreprise. Mais l'énergie des comédiennes et du réalisateur-scénariste, qui a pris comme modèle les films d'Iñárritu pour entrelacer les destins de ses héroïnes, ne nous laisse pas indifférents.»

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