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1 200 migrants subsahariens battus et conduits vers la frontière algérienne
Publié dans La Nouvelle République le 29 - 03 - 2015

Le Réseau euro-méditerranéen des droits de l'Homme (REMDH) et la FIDH condamnent vivement les arrestations de plus de 1 200 personnes au nord du Maroc.
Des organisations appellent à la cessation immédiate des pratiques arbitraires, abusives et illégales et condamnent fermement les opérations de ratissage dans la forêt de Gourougou, à Nador, et à Tanger, qui ont conduit à l'interpellation musclée de plusieurs centaines de personnes y compris des demandeurs d'asile, des titulaires de cartes de résidence, des familles avec enfants, et l'arrestation d'au moins 1 250 migrants en situation irrégulière, au mépris des garanties procédurales inscrites dans la loi 02-03 relative à l'entrée et au séjour des étrangers au royaume du Maroc, à l'émigration et l'immigration clandestine, et en violation des obligations internationales du pays. 450 personnes sont toujours privées de liberté en dehors de toute procédure légale dans différents baraquements sur tout le territoire marocain, dans des postes de police, ou même dans des foyers d'accueil de sans-domiciles fixe, indique-t-on. Les forces de sécurité marocaines soumettent régulièrement les migrants subsahariens dans le nord-est du pays à des passages à tabac ou à d'autres mauvais traitements, et parfois les volent, a indiqué Human Rights Watch dans un rapport publié en 2015. Ces exactions persistent malgré quelques améliorations dans le traitement des migrants depuis que le gouvernement a annoncé une nouvelle politique de migration et d'asile en septembre 2013. Le rapport intitulé «Abused and Expelled: Ill-Treatment of Sub-Saharan African Migrants in Morocco» (Abus et expulsions : Les mauvais traitements infligés aux migrants d'Afrique subsaharienne au Maroc) révèle que les forces de sécurité appréhendaient les migrants subsahariens qui avaient tenté en vain de rejoindre l'enclave espagnole de Melilla, en septembre 2013 et les rassemblaient sans un semblant de procédure régulière afin de les expulser vers l'Algérie. Cependant, les recherches menées à la fin janvier et début février 2014 à Oujda, Nador et Rabat indiquent que les forces de sécurité marocaines font encore usage de la violence contre les migrants expulsés de Melilla. L'enquête menée par Human Rights watch auprès d'une soixantaine de migrants subsahariens à Nador, Oujda, Rabat et autres régions a déterminé qu'un grand nombre dans le nord-est du Maroc cherchent à atteindre l'Europe. Les autorités marocaines ont arrêté les migrants, les ont transportés par autobus jusqu'à la frontière algérienne et leur ont ordonné de continuer à pied comme ce fut le cas d'un Camerounais de 39 ans qui a avoué : «Ils m'ont vraiment maltraité, ils m'ont donné tellement de coups de pieds que j'urine du sang à cause de ça.» Il est à noter en fin que plusieurs migrants ont confié à Human Rights Watch que les agents de sécurité marocains les ont emmenés dans des endroits isolés et ont fait usage de la force ou de menaces de la force pour les contraindre à marcher vers l'Algérie. L'article 23 de la loi marocaine sur l'immigration prévoit le droit de faire la demande d'un avocat ou d'un interprète avant expulsion. Les migrants ont déclaré que les forces de sécurité font encore des descentes fréquentes dans les camps de Gourougou, la montagne boisée à proximité de Nador, donnant sur Melilla, au cours desquelles ils détruisent et brûlent les biens et les abris de fortune des migrants.

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