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Le chargé du transfert des fonds de la banque nie les accusations retenues contre lui
Publié dans La Nouvelle République le 12 - 05 - 2015

Le prévenu Chachoua Abdelhafid qui était chargé de la sécurité et du transfert des fonds de Khalifa Bank a nié lundi devant le tribunal criminel de Blida les accusations retenues contre lui. Chachoua est poursuivi pour association de malfaiteurs, faux en écriture et vols multiples, des accusations qu'il a niées en bloc.
Ancien inspecteur de police à Tipasa avant de rejoindre Khalifa Bank, l'accusé a affirmé que le transfert des fonds des différentes agences de la banque vers la caisse principale de Cheraga se «faisait de manière légale et que toute opération de transfert était supervisée par un caissier de la banque». Il a également nié avoir reçu un ordre oral ou écrit de Abdelmoumène Khelifa pour remettre de l'argent à des connaissances de ce dernier, à lui personnellement ou à des membres de la banque ou du groupe. L'accusé a nié aussi ses déclarations devant le juge d'instruction et la police judiciaire selon lesquelles Abdelmoumène Khelifa l'avait chargé de joindre par téléphone le responsable de la caisse principale pour lui demander de lui envoyer de l'argent, soulignant ne pas se rappeler de la «valeur exacte de la somme (entre un et dix millions de DA)». Il a affirmé «n'avoir aucune connaissance de la demande que Nekache Hamou, directeur général adjoint chargé de la comptabilité et du budget à Khalifa Bank a dit avoir reçue de lui pour le règlement de la situation de la caisse principale». Interrogé par le juge sur ses biens et ceux de sa famille y compris les biens immobiliers acquis en une seule année par son père et son frère, il les a justifiés par la réussite de son père qui possède 10 hectares de terres agricoles dans la ville de Htatba (Tipasa). Il a également indiqué avoir acquis ses deux villas (une à Cheraga et l'autre à Tipasa), grâce aux bénéfices réalisés de son activité commerciale et l'aide de son père». En 2007, le prévenu Chachoua a été condamné dans cette affaire à 10 ans de prison ferme assortie d'une amende d'un million de DA et la saisie de sa maison sise à Cheraga. L'ex-directeur du développement technique, Chachoua Badreddine, s'explique sur les faits retenus contre lui Le procès en cassation de l'Affaire Khalifa s'est poursuivi lundi en début d'après-midi, avec l'accusé Chachoua Badreddine qui a nié tous les faits retenus contre lui, indiquant que la structure qu'il dirigeait au sein du groupe Khalifa était chargée uniquement de la conception infographique. M. Chachoua qui était directeur du développement technique et de la communication au sein du groupe Khalifa, a expliqué au juge que sa mission, de par sa formation d'architecte, consistait à vérifier «les conditions requises pour l'ouverture des agences bancaires du groupe sur le territoire national», précisant toutefois que la décision ne lui revenait pas, en réponse à la réflexion du juge lui rappelant que son rôle était «primordial et a permis l'ouverture de 150 agences». A la question relative aux contrats publicitaires, et les opérations de sponsoring, M. Chachoua explique: «je n'étais pas chargé des contrats publicitaires, j'étais juste en charge de l'infographie, de même pour les cadeaux de fin d'année», ajoutant qu'il s'agissait de stylos, d'agendas, de calendriers et de montres dont «le prix varie entre 2 000 et 8 000 dinars alors que le budget annuel pour ces cadeaux est, selon le juge, de 15 millions de dinars. Concernant le couffin du Ramadhan que le groupe Khalifa distribuait, l'accusé a déclaré que «c'était le directeur de l'agence Khalifa de Rouiba, M. Remila qui s'en occupait, d'ailleurs à son installation comme administrateur, Mohamed Djellab s'était interrogé sur la présence de documents relatifs aux actions caritatives». Devant l'incapacité du prévenu de donner son évaluation du couffin de Ramadhan, le juge précise que «le couffin du ramadhan était estimé à 12 000 DA et le montant global à 250 millions de dinars». S'expliquant sur le sujet, il fait savoir que l'opération se faisait en collaboration avec le Croissant- Rouge algérien du temps de son président Boukhroufa et à laquelle tous les travailleurs étaient impliqués. Répondant au juge qui le confrontait avec ses déclarations lors du procès de 2007, M. Chachoua a relevé que lors du procès de 2007, les accusés «n'avaient pas l'occasion de tout dire et que la juge s'était acharnée contre eux tout autant que le procureur». Répondant à une question du juge Antar Menouar sur l'origine de ses biens et ceux de sa famille, dont la villa de Blida, celle achetée au nom de sa mère, l'appartement d'El Achour et les véhicules, l'accusé a précisé qu'il s'agissait d'une extension d'une vieille villa familiale, d'une superficie de 600 m2, d'un appartement non fini acheté à 4 millions de dinars, et un véhicule acheté, certes, dit-il, au nom du groupe pour bénéficier d'une remise conséquente, mais payé sur des fonds propres par son gendre, ajoutant qu'en intégrant le groupe, il jouissait déjà d'une bonne situation financière. Quant aux documents trouvés chez lui lors des perquisitions, M. Chachoua a dit qu'il a considéré ces papiers «sans importance». Le procureur a, pour sa part, rappelé à l'accusé que parmi les documents trouvés chez lui, figurent le contrat de l'achat de la villa de Ben Aknoun au nom de sa mère, et des documents bancaires de retrait de sommes de devises. Les chefs d'inculpation retenus contre M. Chachoua sont, entre autres, association de malfaiteurs, recel, faux et usage de faux de documents officiels, corruption et trafic d'influence. Le procès se poursuit avec l'audition du père Chachoua, chargé de la sécurité au niveau de l'agence Khalifa de Blida. Les sept accusés rejettent en bloc les faits retenus contre eux Au sixième jour du procès de l'Affaire Khalifa, les sept accusés qui se sont succédé à la barre de la cour de Blida, lundi, ont nié les faits retenus contre eux, infirmant le fait d'avoir reçu des ordres de leur ex-président-directeur général, Abdelmoumène Khalifa, de mettre à sa disposition ou remettre des sommes d'argent à ses connaissances. Faisant des déclarations s'inscrivant en porte à faux avec leurs déclarations lors de l'instruction, consignées dans l'arrêt de renvoi, Chachoua Abdelhafid chargé de la sécurité et du transfert des fonds de Khalifa Bank, l'ex-PDG de Khalifa TV et de Khalifa airways en France, Djamel Guellimi l'ex-directeur du développement technique, Chachoua Badreddine et les deux directeurs d'agences de Blida et de Cheraga, Kechad Belaid et Mir Omar, ainsi que Chachoua Ahmed chargé de la sécurité ont tous nié les faits retenus contre eux. Ainsi, Kechad Belaid, le dernier à comparaître devant le juge avant la levée de la séance a déclaré que Abdelmoumène Khalifa «ne connaissait même pas les directeurs d'agences personnellement», et que les seules orientations qu'il avait données étaient d'investir le marché algérien, d'où, dit-il «ces opérations de prospection en direction des différents OPGI à travers les wilayas du pays à l'instar de Guelma, Khenchela, Aïn Témouchent, et Oran entre autres. A la question du juge sur ce qu'il proposait aux clients comme avantages, M. Kechad a indiqué qu'il s'agissait des taux d'intérêt oscillant entre 10% et 11% et des billets d'avion gratuits précisant qu'il s'agissait d'opérations «occasionnelles». Concernant les 13 comptes qui avaient des créances et qui ont disparu en 2005, le prévenu répond par une autre question disant pourquoi procèderait-il à les faire disparaitre ? Ce à quoi, le procureur en prenant la parole, rappelle que parmi les treize comptes qui ont été d'abord transférés dans un autre compte «créances douteuses puis ont disparu figuraient des comptes du frère de l'accusé et son futur employeur, M. Djellouli en l'occurrence. M. Kechad est aussi questionné sur le prêt de 250 millions de dinars accordé à Digimex dont le propriétaire n'est autre que Djellouli Abdelwahab, sur le recrutement de sa sœur à l'agence de Tizi Ouzou, en tant que fondée de pouvoir, les largesses financières accordées à Ighil Meziane, alors qu'il était à découvert et les bons de caisse falsifiés d'un montant de 45 milliards de centimes présentés par Djellouli. Avant lui, Mir Omar, le directeur de l'agence de Cheraga a été interrogé sur les 20 milliards de centimes retirés par Idjerouidane, l'ex-propriétaire d'Antinéa Airways, le jour même de l'ouverture de son compte dans cette agence, alors accompagné par Abdelmoumène Khelifa. «C'est l'argent des dépositaires que vous lui avez remis», a lancé le procureur. L'accusé réplique en précisant que l'opération de retrait n'a eu lieu que le lendemain et c'est «l'argent de Khalifa Airways». Il y a lieu de signaler que l'accusé Rahal Omar a été pris d'un malaise au cours de la séance de l'après-midi et a été immédiatement évacué de la salle des audiences vers l'hôpital. Au total, 71 accusés (après le décès de 5 autres) sont actuellement jugés dans ce même procès. 21 accusés sont en détention alors que les autres comparaissent libres. Outre la partie civile et les victimes, plus de 300 témoins seront entendus dans cette affaire.

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