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Question de temps (I)
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 09 - 2015

Sortir par la porte et revenir par la fenêtre, telle est la situation qui s'applique actuellement à la Syrie. On se souvient que depuis 2011, date des premiers bouleversements en Syrie, la coalition occidentale sous l'égide des Etats-Unis, équivalente à l'Otan, cherchait par tous les moyens de déstabiliser la Syrie et changer son régime.
Le double veto sino-russe avait fait échouer cette tentative à plusieurs reprises. Seuls subterfuges qui restaient donc étaient la création d'un monstre que l'on devait par la suite combattre. On sait très bien quel a été l'impact au nom de la lutte anti-terroriste et ce qu'elle a légitimé comme agressions délibérées. De l'Irak, à l'Afghanistan, à la Libye, la liste s'étire de jour en jour. Maintenant que les pièces de l'échiquier sont mises en place, la France, pionnière de l'agression en Libye, semble cette fois dépassée, car avant elle, certains pays ont déjà pris l'initiative de violer l'espace aérien syrien et mener des frappes contre le soi-disant l'Etat islamique. A partir de ce mardi, la France s'engage militairement en Syrie en programmant des vols de reconnaissance et peut-être prochainement des frappes aériennes. Paris change donc de stratégie, mais cela ne suscite pas la moindre réaction de Washington. Côté français, on parle de vols de reconnaissance. C'est François Hollande qui l'a annoncé lundi au cours de sa sixième conférence de presse. Paris change donc de stratégie et envisage très clairement d'organiser des frappes sur les positions de Daech en Syrie, tout comme la Grande-Bretagne d'ailleurs qui vient de mener ses premiers raids dans le pays. Du côté de Washington, il n'y a eu aucune réaction officielle pour l'heure. Les autorités américaines ont toujours dit qu'elles laissaient chaque pays choisir sa propre implication dans la coalition. D'ailleurs, les frappes des Britanniques et dans un futur proche, celles de la France, ne changent pas grand-chose aux priorités de Washington. Au sol, des troupes locales sont formées pour combattre les djihadistes de l'Etat islamique et dans le renseignement, pour obtenir des informations permettant de cibler les dirigeants terroristes. Sur ces opérations 100% américaines, Washington reste très discret. Des frappes symboliques, dit-on. Dans ce contexte, l'appui aérien français resterait purement symbolique. Les Etats-Unis disent et répètent que tout ce qui renforce la coalition est le bienvenu, mais ils savent que ce ne sont pas quelques frappes supplémentaires qui modifieront le cours de la guerre. Pour rappel, cinq pays mènent des frappes aériennes en Syrie : les Etats-Unis, la Turquie, l'Arabie saoudite, la Jordanie et les Emirats arabes unis. Les Etats-Unis ont donné le coup d'envoi des raids il y a un an. Les chasseurs, les bombardiers et les missiles Tomahawk décollent de la région du golfe Persique depuis des porte-avions américains ou des bases situées dans le Golfe. (A suivre)

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