Fils de chahid, le défunt a mis sa vie au service de l'administration algérienne, plus exactement les Domaines. M. Salmia a fait ses débuts avec le journal le Matin et a collaboré avec plusieurs titres dont le Quotidien d'Oran, Match (quotidien sportif du Soir d'Algérie) et le Midi Libre. Ceux qui ont côtoyé le défunt reconnaissent sa gentillesse, bonté, respects pour les autres et surtout son sens d'humeur. Tout au long de sa vie, M. Salmia a toujours été un «Plus» pour ses collègues de l'administration et ses confrères de la presse. Le défunt a toujours était en quelque sorte le «pompier», intervenant à chaque fois où il était nécessaire pour «éteindre le feu» à la suite des querelles et malentendus qui éclataient de temps à autre entre les représentants des organes de presse. A ce sujet, il a toujours réussi à rassembler la famille de la presse, disant je cite : «Mekene Walou, ce n'est pas grave, nous sommes tous des frères». La disparition de son épouse et la mère de ses enfants a beaucoup affecté et n'a pas tardé à la rejoindre. Azzedine a quitté ce monde à l'âge de 62 ans, rejoignant les autres journalistes décédés à Khenchela, à savoir Bachir Hakkar, Messaoud Madi, Younès Djelal et autres. En ces circonstances douloureuses, la direction et les journalistes de la Nouvelle République présentent leurs sincères condoléances à la famille du défunt.