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Tounès Aït-Ali «hurle» les douleurs muettes des femmes
Publié dans La Nouvelle République le 26 - 02 - 2016

«Le monologue «Errahla" interprété mercredi soir à Constantine par Tounès Aït-Ali, qui a «hurlé» les douleurs muettes des femmes, a prouvé qu'un one-woman show, terme généralement accolé au rire, peut aussi émouvoir et faire réfléchir.
A travers ce spectacle organisé dans le cadre du mois du monologue, Aït-Ali s'est engouffrée, une heure durant, comme dans un miroir, dans les dédales où se meuvent beaucoup de sociétés lorsqu'il s'agit de la condition des femmes, et transmis la douleur morale et la solitude intérieure qui rongent beaucoup d'entre elles. Le rideau se lève sur Errahla, cette femme dont le prénom suggère l'idée du départ et du voyage, avançant à pas lents sur scène et criant «benti !» (ma fille). Accompagnée de Hocine Benchemissa à la guitare mélancolique puis au karkabou, la comédienne lance un cri strident qui renvoie à l'histoire de la blessure béante d'une femme mal aimée, violentée, abusée et désorientée. Mettant tout son coeur à jouer des scènes «sombres», Errahla raconte une vie de souffrances commencée dans un foyer paternel froid et sans amour, où la discrimination entre filles et garçons l'a toujours révoltée. Sans rompre le fil de l'histoire, campant également le rôle de sa propre mère, de la belle-mère et de l'épouse, Tounes crie le drame intérieur du mariage forcé en imageant le repli sur soi d'une mère divorcée vivant avec sa fille, dans un contexte social déséquilibré, plein de contradictions et sans compassion aucune. Usant d'expressions corporelles, Errahla interprétée avec beaucoup de conviction par Tounès Aït-Ali, «voit» dans sa fille l'espoir, symbolisé par une petite robe accrochée à un fil, et s'agrippe au nouveau mari qui semblait aimant et tendre. Elle ne tarde cependant pas à sombrer quand elle réalise que celle pour qui elle a mené toutes les guerres est à son tour abusée et violée par un beau-père ignoble et sans scrupules.Le rideau tombe sur le musicien, le frère de Errahla, le personnage qui ne s'exprime qu'à travers de tristes mélodies, qui continue de «chanter» le sort de sa soeur. A l'issue du spectacle, Tounès Aït-Ali a indiqué à l'APS avoir tenté, à travers son spectacle-mélodrame, donner à réfléchir sur les mauvais côtés et les maux des sociétés. Affirmant qu'elle ne livre pas un «combat féministe» mais plutôt «humain», la comédienne, membre de l'association culturelle «El Bahdja», a annoncé que «Errahla», primé aux 4es journées théâtrales maghrébines, sera joué prochainement en Irak, à Ramallah (Palestine) et à Caracas (Venezuela). Organisé par le département Théâtre de la manifestation «Constantine, capitale 2015 de la culture arabe», le mois du monologue se poursuit au TRC avec au programme, jeudi soir, un one man show intitulé «Histoire d'amour», de Mustapha Seghir, qui précédera «Zalamit» (allumettes) de Fodil Assoul, prévu le vendredi.

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