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La dernière carte ? (II)
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 04 - 2016

Tout va donc dans la bonne direction pour le 4+1. Les forces loyalistes ne pâtissent en rien du retrait partiel russe et Moscou a pris soin de fournir des équipements modernes à ses alliés qui continuent leur avancée au sol.
De l'autre côté de la ligne Sykes-Picot, profitant des difficultés de l'EI en Syrie, l'armée irakienne commence à préparer son offensive sur Mossoul afin de libérer la deuxième ville d'Irak. On comprend que la caste fondamentaliste turco-saoudienne ait les dents qui grincent... Si Riyad semble être en retrait depuis quelques jours, le sultan fait encore et toujours des pieds et des mains afin de sauver sa politique étrangère du désastre total. A défaut d'admirer son intelligence, l'on peut au moins louer son abnégation... Empêchés d'envahir le nord de la Syrie par les Russes et lâchés par Obama (qui, dans le deal passé avec Poutine, a vraisemblablement mis son veto à toute intervention turco-saoudienne), les Turcs jouent leur dernière carte diplomatique et utilisent les attentats de Bruxelles avec une hypocrisie éhontée. Le bouffon du sultan, le mielleux Davutoglu, a déclaré sans rire que l'Europe devait se tourner vers la Turquie pour assurer sa sécurité ! Ses paroles valent de l'or : «La sécurité de l'Europe commence par la Turquie et pour la sécurité de la Turquie, il doit y avoir une zone de sécurité dans le nord de la Syrie.» La ficelle (la corde en l'occurrence) est un peu grosse... Personne n'est dupe de cette énième pitrerie ottomane, Lavrov ne s'est pas privé de pointer du doigt le trafic entre Ankara et Daech de part et d'autre de leur bout de frontière commune, même si cela se fait à un rythme bien plus lent depuis l'intervention russe de septembre. Chose intéressante, le ministre allemand des Affaires étrangères, quoique cautionneux comme doit l'être tout homme de paille de l'empire, a semblé aller partiellement dans le même sens. A moins que les propos du Premier ministre turc, jouant sur la fébrilité européenne vis-à-vis du terrorisme, ne cachent une menace voilée, quelque chose du genre : «Désolé amis européens, parmi le flot de réfugiés, nous avons malencontreusement laissé passer quelques centaines de petits gars en noir de Daech. Nous pouvons vous aider à les repérer mais il faut nous donner quelque chose en contrepartie...» Ce chantage (soulignons bien qu'il s'agit d'une simple hypothèse) serait suicidaire à moyen terme et couperait définitivement la Turquie de ses derniers alliés, mais Erdogan est désespéré et n'a plus rien à perdre. Cela pourrait en tout cas expliquer l'aplatissement assez minable des dirigeants européens devant le sultan il y a deux semaines. A confirmer... (Suite et fin)

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