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Des poèmes colorés aux peintures poétiques
Publié dans La Nouvelle République le 29 - 04 - 2016

Certains artistes sont si différents de leurs œuvres qu'on a vraiment de la peine à imaginer qu'ils en sont les auteurs.
Pour d'autres, c'est le contraire qui se passe, ils sont tellement en phase et en harmonie avec leurs peintures, qu'on ne peut les imaginer faire autre chose que ce qu'ils exposent, là, sous nos yeux...Ce n'est pas qu'ils se répètent ou qu'ils manquent d'imagination, mais parce que, tout simplement, ils sont dans leur environnement idéal, dans leur élément, dans leur rêve, dans leur bulle. Khaled Rochedi Bessaih est de ceux là, tellement sa peinture et ses œuvres collent à sa personnalité, c'est du moins ce que nous avons pu ressentir au fur et à mesure que nous nous baladions entre les œuvres lors de ses expositions.
Les tableaux de Khaled Rochedi Bessaih ? Ce sont des silhouettes longilignes, des visages intrigants au regard parfois absent...oui, le travail de Khaled Rochedi Bessaih se distingue de celui des autres et on le reconnait au premier coup d'œil. Ses personnages ? Ils sont gracieux, élégants et beaux. Ses couleurs ? Elles sont gaies. Ses traits ? Ils sont fins. On sent vraiment chez cet artiste une force de caractère, une forte détermination, une extrême sensibilité et une grandeur d'âme.
Khaled ne cherche pas les effusions spectaculaires, mais il aime travailler plus discrètement, plus subtilement, tout en profondeur. On retrouve tout cela dans chacune des œuvres exposées dans cette grande salle de l'hôtel Sofitel d'Alger, des œuvres à la fois si colorées et tellement mystérieuses, si belles et tellement surprenantes, si vaporeuses et tellement rayonnantes.
Ce n'est ici que quelques traits des œuvres de Khaled Rochedi Bessaih qui ne se jettent pas à nos yeux de manière agressive, pure et dure. Bien au contraire, elles évoluent dans des ambiances douces et feutrées dans des espaces étranges, riches en clairs-obscurs. On retrouve un peu de Modigliani dans le travail de Khaled Rochedi Bessaih, il lui consacre même une toile, mais l'artiste a su, de manière bien plus subtile, marquer son empreinte, adoptant certaines couleurs propres à lui, celles qui, par exemple, arrivent à créer une atmosphère intime et envoûtante...des rouges, des bruns, du noir, des bleus, des carmins, tamisés.
A travers ses œuvres, Khaled Rochedi aime à rappeler qu'il est, non seulement artiste, mais aussi un grand romantique. Et quand il se présente comme un peu coloriste, il veut tout simplement dire qu'il utilise une gamme restreinte de couleurs, ce qui n'empêche pas les œuvres d'avoir une très forte présence colorée par les personnages, leur forme, leur habillage et leur rare élégance.
On découvre des toiles où le surréalisme et le réalisme se mêlent, comme par exemple ce joueur de guitare à deux bras, mais des bras de guitare qui se transforment en personnages...une image derrière laquelle existerait sans aucun doute un sens caché et qu'il va falloir découvrir. Des œuvres qui nous invitent à l'imaginaire, des œuvres aux interprétations multiples, des œuvres envoûtantes...des tableaux où le regard est attiré par les personnages avant de se perdre dans une incursion poétique de leur posture et des divers éléments qui composent l'œuvre.
Des toiles qui sont les témoins d'un style si original et d'une technique si particulière. Mais ne cherchez surtout pas à expliquer toutes ces œuvres-là, cherchez plutôt à apprécier l'auteur de ces œuvres. Je crois que c'est l'artiste Farid Benyâa qui avait dit un jour cette merveilleuse expression : «un artiste ne pourra jamais se trouver»...
Nul doute que cela ne peut s'appliquer à Khaled Rochedi Bessaih, car lui, il s'est bien trouvé et, de quelle manière ! Il a trouvé un style particulier, un style qui lui va merveilleusement bien, un style qui ne laisse personne indifférent et pour tout ça, on ne pourra donc jamais le remercier assez de nous faire rêver et de nous faire aimer cet art si merveilleux qu'est la peinture.
«Les visages de l'amour» de Bessaih Khaled Rochedi, ouverte jusqu'au 15 mai 2016 - Hôtel Sofitel d'Alger


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