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Pourquoi le Bayern préfère l'Italien
Publié dans La Nouvelle République le 30 - 08 - 2016

Proche des joueurs, à l'écoute, souvent drôle : la personnalité chaleureuse de Carlo Ancelotti séduit le Bayern Munich, parfois désorienté ces trois dernières saisons par Pep Guardiola, un «génie» plus passionné de tactique que de relations humaines.
Certes les débuts sur le banc bavarois du quintuple vainqueur de la Ligue des Champions (dont trois fois comme entraîneur) ont de quoi enthousiasmer. Treize buts marqués pour les trois premiers matchs officiels, zéro encaissé, et un premier titre avec la Supercoupe d'Allemagne. Mais c'est surtout l'attitude de l'Italien, ses efforts - pleins d'humour - pour parler allemand et son contact avec ses joueurs que l'on retient en ce début de saison.
Vendredi soir, le capitaine du Bayern Philipp Lahm, défenseur, marque le quatrième but de son équipe contre Brême en Bundesliga (6-0). Au micro à la fin du match, Ancelotti se réjouit : «J'ai promis à Philipp Lahm après son superbe but de lui envoyer une bouteille de Champagne !». Réponse de Lahm du tac au tac : «Je l'attend dans mon casier».
Il n'en fallait pas plus pour que l'échange devienne un symbole de la nouvelle relation entre entraîneur et stars au Bayern : «Pep était sans alcool, Carlo marche au Champagne», titre le grand quotidien de Munich Süddeutsche Zeitung. Ce que l'attaquant Thomas Müller avait exprimé avec plus de nuances quelques jours plus tôt: «Ancelotti a plus de proximité avec les joueurs. Pep était un peu toujours dans son propre monde, parce qu'il réfléchissait toute la journée à «comment puis-je repositionner mes joueurs de deux ou trois mètres, dans telle ou telle situation de jeu, pour trouver la formule parfaite ?» Une folie positive.
Autrement dit, Guardiola, parti à Manchester City à l'intersaison, faisait à ses hommes l'effet d'un champion d'échecs obsédé par la position de ses pièces, et peu soucieux de leurs états d'âmes.
«Les chaînes de Guardiola»
Tout le contraire d'Ancelotti, sorte de «Pater familias» de 57 ans à qui l'on peut se confier si nécessaire. «Oui, on peut», confirme Müller, «mais on ne vient pas à l'entraînement au Bayern pour raconter sa vie à l'entraîneur». Ancelotti, dans son livre (En français sous le titre : «Mes secrets d'entraîneur»), insiste sur l'aspect humain de son métier. «Les joueurs sont la clé», dit-il. «Carlo Ancelotti est un cadeau pour le club», a déjà dit de lui Franck Ribéry, «vraiment un bon entraîneur, une grande personnalité, une bonne personne.
Il nous apporte ce qui nous a un peu manqué à nous autres joueurs auparavant. Depuis qu'il est arrivé, je me sens plus en confiance». D'autres avant le Français avaient été tout aussi élogieux. Zlatan Ibrahimovic, qui a connu Ancelotti au Paris SG : «Ce n'est pas seulement un entraîneur, c'est aussi ton ami, il est incroyable». Cristiano Ronaldo, croisé au Real Madrid : «Je souhaite à chaque joueur d'avoir l'occasion de travailler avec lui, parce que c'est un type fantastique, un coach fantastique».
Cette «souplesse» dans les relations humaines, on la retrouve aussi dans la façon dont l'Italien dirige le jeu et le groupe. «C'est vrai, nous avons de la liberté sur le terrain et en dehors», se réjouit le défenseur central Mats Hummels. Fini le jeu de possession à outrance et le pressing haut permanent des saisons passées. Le nouveau Bayern se replie volontiers, et laisse parler sa vitesse de contre. «Nous laissons d'abord l'adversaire jouer, et ensuite seulement on attaque le ballon, pour avoir plus d'espace vers l'avant», détaille le gardien Manuel Neuer.
«En fait, j'ai changé très peu de choses dans cette équipe», a commenté Ancelotti, modeste, après le 6-0 contre Brême. «C'est une équipe formidable. Nous avons juste essayé de jouer un peu plus verticalement». Très peu de choses ? Ou l'essentiel ? Pour Mehmet Scholl, vainqueur de la Ligue des Champions 2001 avec le Bayern, «les joueurs prennent du plaisir, Ancelotti les a libérés. Ils se sont dépouillés des chaînes de Guardiola».


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